Militaire - Les forces armées des trois Nations maghrébines - La Belgique et l'Otan
Comme dans tous les pays admis à l’indépendance, le premier souci des gouvernements algérien, marocain et tunisien fut de se constituer une force armée, moins pour faire face à des menaces extérieures que pour des nécessités intérieures. Certes, il existe entre l’Algérie et le Maroc des problèmes de frontière qui expliquent en partie l’équilibre des forces que chacune de ces deux nations ambitionne pour sauvegarder son intégrité territoriale. Mais des impératifs financiers obligent les trois États maghrébins à rechercher à la fois à l’Est et à l’Ouest des armements dans les meilleures conditions, d’où cette variété des matériels qui équipent les trois armées.
Les forces armées algériennes
Issue de l’ancienne Armée de libération nationale (ALN), l’Armée nationale populaire (ANP) doit son développement à l’action personnelle du colonel Boumedienne, ministre de la Défense nationale depuis 1962, et à l’aide matérielle soviétique, très importante depuis 1983.
Les effectifs des forces armées algériennes sont, actuellement, d’environ 75 000 h. (y compris la Marine, l’Aviation, la Gendarmerie et les Compagnies nationales de sécurité), recrutés par volontariat.
Il reste 90 % de l'article à lire
Plan de l'article