(1904-1976) Général français. Saint-Cyrien. Il opte pour la Coloniale, et sert en Extrême-Orient avant d’intégrer l’École supérieure de Guerre (ESG) en 1933.Combattant en métropole en 1940, il commande le RICM, durant la campagne de la Libération. Chef de cabinet militaire de l’amiral d’Argenlieu, haut-commissaire en Indochine, il conserve ses fonctions avec son successeur. Nommé général à l’issue du Centre des hautes études militaires (CHEM)-Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN), il rejoint l’état-major de Centre Europe à Fontainebleau. En 1956, il commande la 12e Division d’infanterie (DI) en Algérie, avant d’être nommé commandant supérieur des troupes d’Afrique équatoriale française (AEF)-Cameroun. Repéré par Pierre Messmer, alors haut-commissaire de France, ce dernier le nomme Chef d’état-major de l’Armée de terre (Cémat) en 1960, lorsqu’il est lui-même nommé ministre des armées. Général d’armée, il lui revient de réorienter l’Armée de terre vers la menace Centre Europe, à l’issue de son désengagement d’Algérie. Il est admis en 2e section en 1965.
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L’armée de terre française est-elle une survivance anachronique d’un monde militaire disparu ? Une espèce faible et dérisoire que l’arme moderne, l’atome, voue à une fin désormais inéluctable ? Lire la suite
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