(1895-1960) Général français. Saint-cyrien. Ayant fait toute la Grande Guerre dans l’Infanterie, il rejoint l’aéronautique en 1922, et participe à la guerre du Rif (1925-1926). Il intègre l’École supérieure de Guerre (ESG) en 1933. À la mobilisation, il sert à l’état-major du Commandement Air au Levant. Il est nommé brigadier en mars 1943, à Alger. En 1945, il commande les Forces aériennes tactiques françaises. Général d’armée aérienne, en 1948, il est nommé chef d’état-major de l’Armée de l’air et président du comité des chefs d’état-major, la France cherchant sa voie dans l’interarmées, tente l’expérience d’un Joint Commitee of Chiefs of staff, « à la française ». Admis en congé du personnel navigant en 1953, l’expérience n’est pas poursuivie et le général Ély devient Chef d’état-major de la Défense nationale.
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Je viens de lire de vieux papiers d’avant-guerre. Dans un texte traitant de Politique militaire, je suis tombé sur l’énoncé de la mission donnée par le Gouvernement aux forces armées : « Assurer la sécurité de la France, de son Empire et de ses lignes de communication ». J’ai trouvé qu’il sonnait comme l’expression d’un vœu, irréalisé sûrement, mais pourquoi ? Par des fautes humaines intéressantes à discerner et à définir, dont on s’est déjà beaucoup occupé, ou parce qu’irréalisable ? J’ai pensé que, si la sécurité du pays n’avait pas été assurée, nous avions néanmoins remporté la victoire. Lire la suite
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Novembre 2024
n° 874
Le retour de la mobilité stratégique
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