(1910-2014) Ambassadeur de France. Il a été l'un des fondateur du Centre européen de la recherche nucléaire (Cern) en 1952, membre de l'International Institute for Strategic Studies (IISS) de Londres à partir de 1963, représentant de la France au Conseil de l’Atlantique de 1970 à 1975. Il est notamment l'auteur de Contre la stratégie des Curiaces (Julliard, 1983, 130 pages).
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François de Rosé, Ambassadeur de France, qui représenta notre pays au Conseil de l’Atlantique de 1970 à 1975, a déjà fait ressortir les inconvénients d’une doctrine qui voudrait que nous ne nous engagions réellement dans le combat qu’au moment où l’ennemi serait à nos frontières. Il a montré au contraire — notamment dans son ouvrage « La France et la défense de l’Europe » (Ed. du Seuil) (1) — tout le parti que notre pays, sans réintégrer l’organisation militaire ni prendre un créneau aux frontières de l’Est, pourrait tirer de sa position stratégique et de sa capacité nucléaire pour infléchir les vues de nos alliés dans le sens lui paraissant le plus conforme à la sécurité et aux intérêts spécifiques de l’Europe. Il analyse ici les possibilités d’une telle politique dans la perspective actuelle d’incertitude et de risque, marquée par le surarmement des superpuissances, les progrès de l’eurocommunisme et les craquements qui se font entendre dans l’impérium socialiste à l’Est. Lire la suite
Dans cet article sur les conséquences, pour les choix stratégiques de la France, des changements intervenus en Europe de l'Est, l'auteur très critique de la stratégie française pour ce qui touche aux concept et moyens de l'ultime avertissement.
À l'occasion du projet de création d'une brigade franco-allemande, l'auteur, ambassadeur de France, estime que cet événement doit nous inciter à nous poser les vraies questions concernant la défense de l'Europe, et, avec nos alliés, à évaluer la menace, élaborer un concept apte à parer celle-ci, définir les moyens nécessaires. Lire les premières lignes
L'auteur, ambassadeur de France et ancien représentant de notre pays au Conseil de l’Atlantique Nord, a développé lors de ce colloque les idées qu’il avait présentées peu de temps auparavant dans un article très remarqué paru dans Le Monde (« Dissuasion hexagonale ou défense européenne ? », 14 avril 1982) sur le rôle que pourrait prendre la France dans la sécurité de l’Europe.
L'auteur a déjà fait ressortir les inconvénients d'une doctrine qui voudrait que nous ne nous engagions réellement dans le combat qu'au moment où l'ennemi serait à nos frontières. Il a montré au contraire — notamment dans son ouvrage La France et la défense de l'Europe (Seuil) — tout le parti que notre pays, sans réintégrer l'organisation militaire ni prendre un créneau aux frontières de l'Est, pourrait tirer de sa position stratégique et de sa capacité nucléaire pour infléchir les vues de nos alliés dans le sens lui paraissant le plus conforme à la sécurité et aux intérêts spécifiques de l'Europe. Il analyse ici les possibilités d'une telle politique dans la perspective actuelle d'incertitude et de risque, marquée par le surarmement des superpuissances, les progrès de l'eurocommunisme et les craquements qui se font entendre dans l'impérium socialiste à l'Est.
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