Auteur : Jacques Soustelle

(1912-1990) Anthropologue et homme politique français. Normalien. Intellectuel classé à gauche avant-guerre, il est un des membres actifs du Comité de vigilance des intellectuels antifascistes. À Mexico au déclenchement de la guerre, il fait rapidement le choix de la France libre. Commissaire à l’Information de la France Libre (1942), de Gaulle lui confie la direction des « Services » unifiés par la fusion du Bureau central de renseignements et d’action (BCRA) et du Service de renseignement (SR) de Louis Rivet, la Direction générale des services spéciaux (DGSS) en 1943. Ministre de l’Information du Gouvernement provisoire (1945), il fait sa mue politique et se convertit au gaullisme. Il sera un dirigeant du Rassemblement du peuple français (RPF), dont il va être président du groupe parlementaire étant député de 1951 à 1958. En 1955, nommé gouverneur général de l’Algérie, il se convertit aux thèses de l’Algérie française. Il rallie Alger après le 13 mai 1958 (putsch d’Alger). Député UNR (Union pour la nouvelle République) puis Ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé du Sahara, des Dom-Tom et de l’Énergie atomique (1959), il se désolidarise du pouvoir (1960), jusqu’à rejoindre les rangs de l’Organisation de l’armée secrète (OAS). Exilé, il rentre en France après la loi d’amnistie de 1968. Il est élu à l’Académie française en 1983.

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N° 138 Juillet 1956 - p. 823-827

La rébellion algérienne dans le cadre du pan-arabisme - Jacques Soustelle

« Qu’on apprenne donc, de gré ou de force, que tout pays qui parle arabe est notre pays. » Lire la suite

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