Chef de bataillon
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Cette thèse à l’articulation chronologique présente deux centres d’intérêt principaux : l’histoire d’une presse spécialisée liée à celle de son public, la société militaire ; son évolution en fonction des rapports entre le pouvoir central et l’armée. Lire la suite
Cette thèse d’histoire a trouvé sa place dans la « nouvelle bibliothèque scientifique » dirigée par M. Fernand Braudel. L’appareil scientifique de l’ouvrage comprend une copieuse bibliographie et deux index (noms et journaux). M. Pierre Miquel a certes exploité des documents d’archives publiques et privées mais ce qui fait l’originalité de son travail c’est le dépouillement systématique de la presse de Paris et de la province pour l’année 1919 (quotidiens, bi-hebdomadaires, hebdomadaires). Lire la suite
Du 2 septembre 1939 au 10 mai 1940, la « drôle de guerre » apparaît comme une sorte de temps vide, un cas-limite où l’action est suspendue. Aussi, en révélant la réalité qui se cache sous ce vide apparent, cet ouvrage apporte-t-il une contribution appréciable à l’histoire et à la science politique. D’une part, c’est la première fois que nous avons une étude en profondeur sur cette période qui annonce et éclaire la défaite, d’autre part, en analysant la vie politique, l’auteur pose le problème de la résistance des structures et des cadres de la vie démocratique (Parlement, partis, opinion, presse) à l’œuvre de la guerre. Lire la suite
Cet ouvrage, suivi d’une monographie très vivante sur la Sardaigne, due au député libéral Emilio Lussu, veut être à la fois un témoignage, l’auteur ayant vécu en Italie pendant cette période, et un essai de synthèse historique. Il en résulte une certaine difficulté de lecture : la multiplicité des acteurs et des événements cache les grands thèmes de cette étude. Le principal reproche qu’on puisse faire à l’auteur est d’avoir délibérément esquivé les problèmes économiques pour ne retenir que les origines sociales et politiques du fascisme. Quoi qu’il en soit, œuvre de journaliste, ce livre présente un triple intérêt : il nous éclaire sur l’origine de l’entrée en guerre de l’Italie, il souligne l’impact qu’a eu la guerre sur les problèmes intérieurs italiens, enfin il nous décrit ce fascisme de la première heure (1922-1924) qui va de la nomination de Mussolini à la présidence du Conseil au meurtre du député socialiste Matteoti. Lire la suite
Ce document exceptionnel est aussi un grand récit dans lequel le général Kœnig unit le souffle épique du combattant aux précisions de l’historien. Bir Hakeim n’est pas une bataille quelconque, c’est avant tout la revanche de la France vaincue qui retrouve sa place militaire auprès des alliés. Tout d’abord le grand français que fut le général Kœnig expose les motifs de ralliement au général de Gaulle. Il cite de nombreuses lettres dont l’accent rejoint le patriotisme de Péguy, écrits émouvants qui affirment tous le refus de la défaite. Il trace avec affection les portraits de ses hommes, soldats et officiers, issus de tous les milieux politiques, techniques et sociaux, et dont la diversité exprime la synthèse originale de la France et de son Empire. Lire la suite
Professeur à Stanford University, Gordon Wright nous offre une vision globale de l’Europe pendant la Seconde Guerre mondiale. L’histoire proprement militaire et diplomatique est réduite à quelques chapitres éclairant sur l’expansion de la puissance allemande, la remontée de la puissance alliée, la dislocation de l’Empire nazi et l’après-guerre qui voit les vainqueurs passer de la grande alliance à la guerre froide. Mais l’originalité de cet ouvrage, traduit de l’américain, intéresse tout particulièrement l’historien militaire car l’auteur, laissant la discussion ouverte et exposant les termes de la controverse lorsque les problèmes ne sont pas élucidés, nous brosse un tableau magistral d’une mutation des formes de la guerre. Il trace les dimensions nouvelles de cette guerre « totale » : une dimension économique qui fait de la science économique une arme offensive, une dimension psychologique aux styles particuliers suivant qu’il s’agit des Nazis, des Occidentaux ou des Soviétiques. Enfin, et ceci est le plus neuf, une dimension scientifique qui aboutit à l’ère des missiles et à l’ère nucléaire. Lire la suite
Cet ouvrage, suivi d’une bonne bibliographie, illustré de cartes éclairantes, se lit facilement et toujours avec intérêt. S’il ne s’adresse pas aux spécialistes mais au grand public, il a le mérite de nous brosser une synthèse saisissante des faits de Résistance lors de la Seconde Guerre mondiale. Par-là même il attire notre attention, en dépassant l’anecdote et le simple récit, sur la forme de combat particulière que constitue la guérilla. L’auteur en recherche des exemples dans le passé lointain et met l’accent sur un phénomène que nous retrouvons dans les guerres révolutionnaires contemporaines. ♦ Lire les premières lignes
Cette réédition, revue et complétée, est d’une telle richesse que pour en profiter pleinement il est bon d’avoir déjà une connaissance de base des problèmes complexes de la Résistance française. Lire la suite
De l'étude des phénomènes de résistance tels qu'ils se sont manifestés durant la Seconde Guerre mondiale contre l'occupant, est-il possible de dégager des éléments spécifiques communs ? Quels aspects particuliers à certaines situations convient-il de rejeter comme non caractéristiques ? Une telle recherche se propose de jeter les premiers fondements d'une méthodologie propre à l'étude des problèmes de résistance. Elle peut, à condition d'en user avec prudence, éclairer l'attitude prospective du stratège lorsqu'il envisage les éventualités dans lesquelles une nouvelle résistance pourrait avoir à jouer. Lire la suite
Cet ouvrage paru en février 1908 n’avait encore jamais été réédité. La préface du Professeur Jean-Baptiste Duroselle et la postface de Mme Rebérioux éclairent cette œuvre au sujet « ponctuel » si peu dans la manière de Jaurès. Elle est née de l’angoisse qu’il avait en 1905-1907 et qu’il ressentait depuis 1898 de la menace d’un nouveau conflit, pour cela il avait le souci de faire la lumière sur les origines de la guerre précédente en démontant ses mécanismes politiques. Pour lui, la France est responsable par excès d’égoïsme national et hostilité à la légitime unité allemande, tout le livre n’est là que pour apporter la preuve de cette « vérité ». Lire la suite
Les Français ont été traumatisés par les événements de 1870. Les lois de recrutement, d’organisation de l’armée, la création de l’École de Guerre en 1880, celle du premier État-Major de l’Armée Française en 1890, témoignent concrètement de la réflexion d’une génération sur la défaite. L’étude de la pensée militaire française avant 1914, à travers les abondants ouvrages de l’époque, montre la place que tient la guerre franco-allemande dans cet effort de renouveau intellectuel. Nous nous bornerons à définir l’impact de 1870 sur cette pensée à partir d’une source privilégiée, celle des documents que constituent les cours de l’École de Guerre qui ont formé nos premiers brevetés. Nous analyserons tout d’abord à partir d’un exemple, la bataille de Saint-Privat, comment les professeurs de l’École ont étudié « l’événement ». Puis nous déterminerons comment, à partir des faits de 1870, ils ont réfléchi sur la nature et sur la conduite de la guerre. Lire la suite
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