Auteur : R.

Amiral.

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N° 108 Novembre 1953 - Afrique du Nord - Bibliographie - p. 550-550

Les Dieux et les Hommes (1943-1944) - R.

Résistant de la première heure, fondateur du mouvement « Libération », membre du gouvernement provisoire d’Alger, Emmanuel d’Astier apporte une contribution nouvelle et substantielle à l’histoire de la Résistance. Ayant vécu les faits qu’il relate, il les juge par rapport à cette Résistance, sans ménagements pour les hommes qui méconnurent l’ampleur du mouvement, le limitèrent ou hésitèrent à l’appuyer. Son récit est essentiellement celui de ses relations avec ces hommes. Lire la suite

N° 103 Mai 1953 - Bibliographie - p. 642-643

L’Amiral Canaris, notre allié secret - R.

L’atmosphère de légende qui s’est créée autour de l’ancien chef de l’Abwehr, exécuté par le régime hitlérien le 9 avril 1944, hante de nombreux esprits, et non seulement ceux qui sont épris de roman. Quelques auteurs en quête d’Histoire refusent de s’arrêter à une énigme appareille. Ils tentent de restituer les traits véritables de l’amiral Canaris, et d’établir ce que fut en réalité son rôle dans le déroulement du drame hitlérien. Après le vivant portrait, tracé par le Dr Abshagen dans son livre Canaris, M. Colvin, écrivain britannique, nous donne la version française d’un ouvrage sur le même objet, qu’il intitule Canaris, notre allié secret. Le titre, nous met au cœur du sujet. Lire la suite

N° 100 Février 1953 - Bibliographie - p. 246-246

J’ai vu tomber le rideau de fer - R.

Les souvenirs rapportés par le général Catroux de son ambassade à Moscou, de février 1945 à avril 1948, arrivent à point pour nous faire comprendre le déroulement actuel du conflit qui oppose à l’URSS ses anciens alliés de la dernière guerre. L’auteur a assisté en négociateur aux premiers dissentiments, à leur évolution à travers les multiples conférences tentées pour les résoudre, aux décisions aggravées qui en marquaient les étapes. Il a été continuellement en contact avec les hommes du Kremlin pendant trois années d’importance capitale. Venu à Moscou avec la mission de faire vivre un pacte franco-soviétique, que les deux parties n’avaient pas conçu dans le menu-esprit, il s’est heurté immédiatement aux difficultés d’ordre spécifique qui devaient rendre impossible la conclusion avec l’URSS d’accords loyaux et sincères. Elles sont apparues dans toutes les négociations, celles où nous était marchandé notre retour au rang de grande puissance, comme celles qui devaient définir le statut de la paix, singulièrement celui de l’Allemagne vaincue. Le bilan final devait être négatif. Quand les Alliés se sont raidis et que le « Bloc occidental » s’est formé, le rideau de fer est tombé. Lire la suite

N° 096 Octobre 1952 - Bibliographie - p. 389-390

Justice pour ceux de 1940  - R.

Les Français attendaient ce livre. Il fallait enfin dégager le « spectre de 1940 » des légendes qui l’entouraient, éclairer les avenues de la critique, rendre justice à tous et faire la « cure » nécessaire de notre moral. Le général André Laffargue s’y consacre dans une remarquable et impartiale étude. Il ressuscite l’armée de 1940, telle qu’elle était et non point telle qu’un décor de désastre a prétendu la montrer. Cette tardive mise au point ne décevra pas. Mieux : elle apporte à la grande phalange, victime silencieuse du drame, justice et apaisement et aux Français l’explication qu’ils cherchaient en vain. Car tous les actes qui concoururent à la défaite sont ici rigoureusement criblés, analysés et mesurés, sans complaisance ni passion : il fallait prouver et non innocenter. Lire la suite

N° 094 Juillet 1952 - Bibliographie - p. 115-116

Missions secrètes en France, Souvenirs du BCRA - R.

C’est un nouveau volume des Souvenirs de Guerre du colonel Passy. L’auteur évoque, dans Missions Secrètes, les efforts entrepris par le Comité national français (CNF) de Londres pour coordonner les mouvements de résistance et leur imposer sa direction. De cet observatoire privilégié qui s’appelait le Bureau central de renseignements et d’action (BCRA) et qui s’occupait paradoxalement de la recherche du « renseignement militaire » et de « l’action politique » en France, il a vu de près des activités qui échappaient au commun, et beaucoup d’hommes qui s’étaient dégagés des passivités offertes pour continuer la lutte. Il a vu aussi les autres. Il entend les montrer tous tels qu’ils lui sont apparus. Lire la suite

N° 090 Mars 1952 - Bibliographie - p. 363-364

Entre la Wehrmacht et Hitler - R.

L’apparente dissociation entre l’armée allemande et le pouvoir politique, engendrée par l’instauration de la dictature hitlérienne, soulève après la guerre des controverses justifiées. Depuis la naissance de la Prusse et jusqu’à la défaite allemande de 1918, ces deux piliers de la grandeur germanique n’avaient pas eu de questions de prééminence à débattre. Le rôle politique de l’armée allait de soi ; la guerre ou la paix se décidait sur les avis des chefs militaires. Lire la suite

N° 089 Février 1952 - Bibliographie - p. 235-236

Dix jours pour mourir - R.

Le commandant Michael Musmanno, juge et enquêteur aux procès de Nuremberg, consacre près de 300 pages aux dix derniers jours de Hitler et de son entourage dans l’abri de la chancellerie du Reich à Berlin. Nul autre que lui n’a disposé, pour décrire un des drames les plus sensationnels de l’histoire, d’une aussi grande abondance de témoignages et de sources. Les accusés de Nuremberg, comme les fidèles encore vivants de Hitler, interrogés séparément, ont fourni à l’auteur la matière de son récit. Lire la suite

N° 089 Février 1952 - Bibliographie - p. 238-239

La défaite allemande à l’Est - R.

La gigantesque lutte qui s’est déroulée pendant quatre ans sur le front allemand de l’Est ne pouvait manquer, par le rôle décisif qu’elle a joué dans l’issue de la guerre, de retenir l’attention passionnée du monde contemporain. Après maints auteurs tels que, chez nous, Raymond Cartier, le général Guillaume et le colonel de Cossé-Brissac, le colonel Léderrey, de l’armée suisse, en fait, à son tour, un tableau saisissant, sous une forme didactique, ramassée et claire. Partant des désaccords fondamentaux et des calculs sournois qui préludaient à un inévitable conflit entre les deux plus puissants groupements humains d’Europe, il confronte tout d’abord les forces : celle du Reich de juin 1941 est à son apogée, colle des Russes en retard mais en énorme devenir, étagée dans le temps et sur une profondeur géographique sans limite, l’« immensité russe » s’ouvre pour un duel obscur et sans merci. Lire la suite

N° 078 Février 1951 - Bibliographie - p. 253-254

X. a Flottiglia Mas - R.

En octobre a paru, édité par Garzanti à Milan, le livre X. a Flottiglia Mas de l’ex-capitaine de frégate de la Marine italienne, Prince Valerio Borghese. Ce livre est actuellement à sa 4e édition. Lire la suite

N° 072 Juillet 1950 - Bibliographie - p. 113-114

Napoléon et ses Marins - R.

Après tant d’études remarquables sur les guerres navales contemporaines, le commandant Thomazi présente, dans ce nouvel ouvrage, un tableau très vivant de la marine du Consulat et de l’Empire. Rien de plus attachant que la lecture de ces quelque trois cents pages dont l’objet n’est pas de retracer un chapitre de l’histoire maritime de la France, les faits n’y étant cités que dans la mesure où ils font connaître la Marine de ce temps et l’emprise que Napoléon n’a cessé d’exercer sur elle. Lire la suite

N° 072 Juillet 1950 - Bibliographie - p. 117-117

La guerre aéronavale dans l’Atlantique (1939-1945) - R.

Après avoir consacré deux beaux ouvrages à l’étude des guerres aéronavales du Pacifique puis de la Méditerranée, l’amiral de Belot a entrepris d’exposer, dans ce troisième volume, l’ensemble des opérations aéronavales qui se sont déroulées, de 1939 à 1945, dans l’Atlantique. La première difficulté à surmonter, lorsqu’on se propose de traiter un sujet aussi vaste et complexe, est le choix d’une méthode d’exposition. Dans un bref avertissement, l’auteur indique qu’il n’a pas voulu étudier l’action des sous-marins allemands – encore que ce fût l’opération principale – indépendamment de celle des autres forces. « Cette méthode, écrit-il, est commode pour l’exposé mais elle ne permet pas au lecteur de se rendre bien compte de l’interdépendance des événements. » Lire la suite

N° 070 Mai 1950 - Bibliographie - p. 614-615

Le drame du Bismarck - R.

Voici un ouvrage d’un puissant intérêt, non seulement pour les professionnels, mais aussi pour toutes les personnes cultivées qui s’intéressent à l’activité maritime. L’auteur y expose avec une clarté et une compétence rares, les péripéties de cette dramatique chasse à courre qui, du 21 mai 1940, date de l’arrivée à Bergen du Bismarck et de son satellite – le croiseur lourd Prinz Eugen – se poursuivit jusqu’au matin du 27 mai où sonna « l’hallali » du géant national-socialiste (Hitler avait assisté à son lancement). Au cours de cette semaine, toutes les forces navales et aéromaritimes disponibles, de Scapa Flow jusqu’à Gibraltar, en passant par tout l’Atlantique Nord, furent lancées successivement à la poursuite du Bismarck et c’est seulement par l’action combinée de toutes les armes, torpilles lancées par avions, destroyers et même croiseurs lourds, obus de gros calibre tirés par quatre grands cuirassés ou croiseurs de bataille ; grâce aussi au contact, pris puis perdu par des croiseurs, repris par des avions et des destroyers, que le commandant en cbef britannique – amiral Tovey – put enfin anéantir son redoutable et valeureux adversaire. Lire la suite

N° 069 Avril 1950 - Bibliographie - p. 485-486

La Marine française - R.

Dans la collection « Que sais-je ? », M. Louis Nicolas, agrégé de l’Université et Professeur à l’École navale, s’est chargé de résumer, en un peu moins de cent trente pages, l’histoire de la Marine française depuis ses origines, du Moyen-Âge, jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Condenser en un volume aussi réduit un si vaste sujet est une entreprise malaisée que l’auteur a su mener à bien grâce à son pouvoir de synthèse. Notons, cependant, que la part de l’ouvrage consacrée à l’histoire contemporaine paraît mince en comparaison de celle faite à la période classique des XVIIe et XVIIIe siècles : c’est ainsi que le grand effort de rénovation accompli entre les deux guerres mondiales est à peine esquissé. Ce petit livre, par sa concision même, en mettant à la portée du public cultivé les éléments essentiels de notre histoire maritime, contribuera certainement à lui faire mieux sentir le rôle éminent de la puissance navale dans l’histoire de la Nation française. Lire les premières lignes

N° 067 Février 1950 - Bibliographie - p. 248-248

Mers-el-Kébir - R.

Dans cet ouvrage, M. Pierre Varillon ne se borne pas à nous conter, de façon très précise et émouvante, les péripéties de la funeste « journée » du 3 juillet 1940 à Mers-el-Kébir : traitant la question dans toute son ampleur, il consacre la première partie de son livre à l’étude des origines puis, dans une troisième partie, il entreprend de dégager les conséquences du drame. Lire la suite

N° 059 Mai 1949 - Bibliographie - p. 682-682

Le défaut de l’Armure - R.

Dans cet ouvrage, l’auteur pose la question : « Nos chars pouvaient-ils vaincre en 1940 ? ». Après avoir fait l’historique de la question chars en France et en Allemagne, en copiant presque in extenso un rapport prophétique du général Estienne et des pages entières des règlements en vigueur en France et en Allemagne, l’auteur semble faire œuvre nouvelle en reproduisant en partie des articles du lieutenant-colonel de Cossé-Brissac et du commandant Rogé parus en 1947 dans les Revues d’Histoire Militaire et de Défense nationale. On doit même regretter les libertés que prend l’auteur avec la vérité quand il attribue au colonel Potter, chef du Service historique américain, une interview du général Guderian faite par le commandant Rogé pour le compte du Service historique français en accord avec le colonel Potter. Lire la suite

N° 055 Janvier 1949 - Bibliographie - p. 140-141

Les fusilliers-marins en Indochine - R.

Le commandant Kilian retrace, dans ce livre, l’histoire des multiples activités de la « Brigade marine » du corps expéditionnaire d’Extrême-Orient, depuis l’arrivée de ses premiers éléments à Saïgon (octobre 1945) jusqu’à sa dissolution au début de 1947, période pendant laquelle il en a exercé le commandement. Lire la suite

N° 048 Mai 1948 - Bibliographie - p. 708-709

Mes camarades sont morts. T. I et T. II - R.

Le nouveau livre de Pierre Nord révèle au public les réalités d’un service de défense nationale dont on ne parlait, jusqu’à la dernière guerre, que prudemment et par prétention. Ce lecteur y apprendra que, dans l’ombre, en tête et au-dessus des « réseaux » de renseignements surgis d’un réflexe contre l’occupant et d’une volonté de libération, un grand organe s’identifiant avec nos réflexes nationaux les plus anciens et les plus profonds, taisant pudiquement ses sacrifices et ses morts, livrait à l’ennemi une lutte sans armistice ni trêve, et surclassait ses adversaires : c’était notre service des renseignements. Introduit depuis longtemps dans l’Ost allemand – septembre 1871 ! – il en connaissait les forces invisibles, en dénonçait les points faibles, et rouvrait à la France et à ses alliés les voies de la victoire un instant obstruées. À ce titre, on ne voudrait qu’approuver et applaudir. Car il est malheureusement hors de doute que l’ignorance des foules à l’égard du SR français, lui a valu plus d’un trait d’injustice, et à notre défense nationale plus d’une hésitation, quand celle-ci pouvait être mortelle. On voudrait pouvoir dire que le talent, et le cœur de Pierre Nord ont fait œuvre pie. Lire la suite

N° 046 Mars 1948 - Bibliographie - p. 413-415

La victoire en Europe et dans le Pacifique - R.

C’est le titre d’une remarquable traduction du dernier rapport biennal adressé par le général Marshall, chef d’État-major de l’Armée des États-Unis, à son gouvernement. Ce document, d’un intérêt capital pour l’étude de la dernière guerre mondiale, comprend une lettre préface et le texte du rapport divisé en trois parties : La Victoire en Europe, la Victoire sur le Japon, Considérations diverses. Dans sa préface, s’adressant visiblement au peuple des États-Unis, le général Marshall affirme les dangers que l’isolationnisme et l’impréparation militaire ont fait courir à la sécurité américaine. Lire la suite

N° 046 Mars 1948 - Bibliographie - p. 415-416

Les opérations en Europe du Corps expéditionnaire allié - R.

Sous ce titre sont réunis les textes, traduits en français, des rapports adressés aux chefs d’état-major alliés, sur la campagne victorieuse de 1944-1945 en Europe occidentale, par le général Eisenhower, commandant en chef du Corps expéditionnaire, le général Wilson, commandant le théâtre méditerranéen et le maréchal Montgomery, commandant le 21e groupe d’armées. Lire la suite

N° 045 Février 1948 - Bibliographie - p. 278-278

Les Russes tels qu’ils sont. Ce qu’on voit aujourd’hui en URSS - R.

Ce livre, œuvre d’un fonctionnaire américain de l’Administration des Nations unies pour le secours et la reconstruction (UNRRA) qui a séjourné plusieurs mois en Ukraine, présente un intérêt vraiment exceptionnel pour tous ceux que passionne la plus redoutable question de notre temps : « Quels sont les buts véritables de la politique russe depuis 1945 ou, plus précisément, les intentions profondes du petit groupe d’Hommes qui la dirigent ? ». Le témoignage de John Fisher emprunte sa valeur à l’évidente objectivité de l’auteur, à la sympathie qu’il éprouve pour le peuple russe. Il reconnaît l’efficacité de la machine administrative édifiée par le Parti communiste russe, la probité par laquelle ses fonctionnaires se distinguent de ceux de l’ancienne Russie tsariste. Il pousse l’impartialité jusqu’à reconnaître que l’organisation de l’hygiène et de la santé dans les campagnes russes est supérieure à celle réalisée actuellement dans l’ouest américain. Il note que le Russe moyen, habitué de tout temps à vivre sous un régime policier, n’est pas mécontent de son sort. Lire la suite

N° 018 Novembre 1945 - Bibliographie - p. 716-717

La Tragédie de Mers-el-Kébir - R.

Dans sa Tragédie de Mers-el-Kébir, complément de son ouvrage La Vérité sur l’Armistice, M. l’ambassadeur Kammerer expose, de façon claire et objective, la genèse, puis les péripéties d’un « des événements les plus dramatiques et les plus douloureux de la guerre ». Dans la première partie de son étude, l’auteur nous montre à quel point le sort de la flotte française a été la préoccupation dominante du Gouvernement britannique à partir du moment où, au Conseil suprême de Tours (13 juin), fut envisagée, pour la première fois, l’hypothèse d’un armistice séparé de la France. Dès ce moment, M. Winston Churchill, tout en adoptant l’attitude la plus généreuse à l’égard de notre pays, déclara catégoriquement que la condition préalable pour que la France fût relevée de son engagement formel du 28 mars 1940, « serait l’envoi, avant et pendant toute la durée des négociations, de la flotte française dans les eaux anglaises, afin qu’elle y fût en sécurité contre les tentatives éventuelles allemandes de s’en emparer ». Lire la suite

N° 014 Juillet 1945 - Bibliographie - p. 133-134

La vérité sur l’armistice - R.

L’ouvrage que vient de publier, aux Éditions Médicis, M. l’ambassadeur Albert Kammerer, présente un intérêt considérable par la somme des documents, dont certains inédits, qui s’y trouvent réunis et par la manière attachante dont l’auteur les a présentés. Cet ouvrage constituera certainement un précieux instrument de travail pour les historiens qui, dans quelques années, une fois les passions apaisées, entreprendront, avec la sérénité et l’objectivité qui conviennent à une pareille tâche, d’écrire une histoire vraiment impartiale de cette époque si émouvante et si dramatique de l’histoire agitée de notre pays, longue succession de victoires et de revers alternés… Lire la suite

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