Docteur en Histoire des relations internationales et de l’Europe, Sorbonne Université, 2016. Membre de l’association pour les études sur la guerre et la stratégie (AEGES).
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Le corridor du Wakhan et le renforcement de la présence militaire chinoise en Asie centrale (T 1248)
- Michael Éric Lambert - 4 pagesLa présence non reconnue d’une base chinoise dans la région du Wakham, à la lisière de l’Afghanistan et de la Chine où l’altitude moyenne dépasse les 3 000 m semble montrer la volonté de Pékin d’accroître son contrôle dans ces territoires éloignés mais permettant des échanges entre la communauté musulmane des Ouïgours et leurs coreligionnaires dans les États voisins. À l’heure où les États-Unis se désengagent de cette zone, la Chine, appuyée par Moscou chercherait à y accroître son influence et à contrôler des axes qui pourraient devenir importants pour les échanges économiques dans le futur.
La concurrence des grandes puissances en Moldavie (T 1232)
- Michael Éric Lambert - 7 pagesSi la proeuropéenne Maia Sandu vient de remporter les élections présidentielles du 15 novembre 2020, succédant ainsi au pro-russe Igor Dodon, cela ne devrait toutefois pas entraîner un rapprochement entre l’Occident et la Moldavie. Toutefois, pendant que la Russie et l'Union européenne se regardent en chiens de faïence à son sujet et maintiennent le statu quo, la Chine semble décider à avancer ses pions dans le cadre de sa stratégie de nouvelles Routes de la Soie.
La Russie étend son influence au Nagorno-Karabakh (T 1215)
- Michael Éric Lambert - 3 pagesLa défaite militaire arménienne au Nagorno-Karabakh et le cessez-le-feu négocié par Moscou entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan soulignent le rôle retrouvé de la Russie dans le Caucase. Celle-ci rétablit une autorité certaine dans des pays satellites autrefois inclus dans l’URSS. Certes, des inconnus subsistent comme l’attitude d’Ankara ou de Téhéran, mais de façon claire, les pays occidentaux parties prenantes à l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) ont été marginalisés dans cette crise. Moscou a su tirer avantage du calendrier avec des États-Unis aux abonnés absents. Cependant, il va falloir suivre l’évolution dans le Caucase des opinions publiques chauffées à blanc et pour lesquelles on ne voit pas de processus de réconciliation à court terme. L’arrivée de l’hiver va de toute façon paralyser toute velléité de reprendre les armes de la part des miliciens pro-arméniens de la province du Haut-Karabakh. Il n’en demeure pas moins que les haines risquent de durer longtemps.
Les protagonistes dans le conflit du Haut-Karabagh (T 1203)
- Michael Éric Lambert - 7 pagesLe conflit autour du Haut-Karabagh a rallumé les tensions entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan autour d’un territoire peuplé à 95 % d’une population arménienne mais situé territorialement en Azerbaïdjan. Cette confrontation est le résultat d’une histoire chaotique et d’un processus non résolu lors de l’éclatement de l’ex-URSS. De fait, il n’y a pas de vraie solution viable si les deux camps concernés ne font pas un minimum de concessions réciproques. De plus, cette crise s’inscrit dans une zone crisogène, le Caucase, avec des acteurs voisins aux ambitions clairement affichées comme la Turquie. Les deux articles (voir Tribune n° 1202) présentent plusieurs aspects de cette guerre éloignée mais aux conséquences dramatiques notamment pour les populations civiles.
L’approche de la Central Intelligence Agency (CIA) dans l’oblast autonome du Haut-Karabagh (T 1191)
- Michael Éric Lambert - 7 pagesEn 1988, la CIA publie un rapport portant sur les tensions entre Arméniens et Azéris dans l’Oblast du Haut-Karabagh, qui s’est avéré pertinent pour guider la diplomatie américaine dans la région. L’élection présidentielle du Haut-Karabagh en avril 2020 s’est soldée par une victoire de Arayik Haroutiounian, laissant présager une reprise des tensions avec l’Azerbaïdjan. Il semble alors intéressant de se repencher sur les origines et les trajectoires du conflit à travers le rapport de la CIA, étonnamment d’actualité, pour décrypter les enjeux diplomatiques et militaires de la région et particulièrement au regard de la Russie dont l’implication reste ambigüe.
Les relations militaires et diplomatiques entre l’Abkhazie et la Syrie (T 1163)
- Michael Éric Lambert - 5 pagesL’Abkhazie a fait sécession de la Géorgie en 1992. Reconnu par très peu d’États hormis la Russie, le Venezuela et le Nicaragua, ce territoire d’environ 240 000 habitants a des relations diplomatiques et militaires avec la Syrie, autre inféodée de Moscou. La situation géographique du pays est intéressante et sert de plateforme militaire entre la Russie et la Syrie. La Géorgie abrite toujours un gouvernement abkhaze en exil, montrant ainsi qu’il s’agit d’un conflit gelé, sans réelle perspective de solution diplomatique à court terme.
Les séparatismes de l’Empire à la Fédération de Russie (T 1096)
- Michael Éric Lambert - 5 pagesLa Russie doit gérer un espace géographique colossal avec une population en déclin et constituant une mosaïque en particulier sur ses périphéries. L’éclatement de l’URSS avait déjà entraîné des pertes de territoires ayant retrouvé leur indépendance ou leur autonomie. Mais ce phénomène pourrait à nouveau se reproduire avec de nouvelles tentations séparatistes.
La Chine en mer Noire, une nouvelle réalité géopolitique ? (T 1088)
- Michael Éric Lambert - 7 pagesLa Chine regarde avec intérêt la région de la mer Noire avec plusieurs projets économiques lui permettant de mettre un pied dans cette zone qui reste sous le regard vigilant de Moscou. Il faut ainsi souligner l’entrisme de Pékin dans les territoires qui ont fait sécession mais qui ne sont pas reconnus par la communauté internationale comme l’Abkhazie. Pour le moment, il s’agit d’une approche purement civile mais qui pourrait traduire de plus grandes ambitions.
La Moldavie, épicentre des tensions entre Occident et Russie (T 1079)
- Michael Éric Lambert - 7 pagesIl aura fallu que l’Équipe de France de football aille jouer son premier match de qualification pour l’Euro 2020 à Chisinau pour que l’opinion publique française s’intéresse à ce petit pays de l’Europe de l’Est coincé entre les influences européennes et russes et totalement enclavé entre la Roumanie et l’Ukraine. Ses atouts géographiques et économiques restent limités et le pays cherche un équilibre fragile dans un jeu géopolitique complexe alternant les pressions et des promesses bien peu réalistes.
La Transnistrie est un État de facto, bénéficiant du soutien de la Russie, dans une indifférence générale. Le système économique marqué par une corruption endémique permet cependant à la population – désabusée – de survivre et de bénéficier de subsides européens et russes. Lire les premières lignes
Stratégies du Smart Power russe dans les États non-reconnus par la communauté internationale (T 1073)
- Michael Éric Lambert - 5 pagesAprès la Seconde Guerre mondiale et durant la guerre froide, les dirigeants de l'URSS ont créé des situations géopolitiques pour affaiblir les revendications nationales des pays sous leur tutelle. Aujourd'hui, pour maintenir l'équilibre face à l'Occident (Europe et États-Unis), la Russie de Vladimir Poutine use subtilement divers moyens d'influence afin d'entretenir des minorités qui pourraient durablement déstabiliser leur pays (Géorgie, Ukraine, Moldavie, Azerbaïdjan…) : une solution efficace et à moindre coût.
L’implication de la Russie en Syrie obéit à de nombreuses motivations dont le soutien politique et militaire au régime de Bachar el-Assad. C’est aussi une façon d’aguerrir ses forces et d’appliquer sur le terrain la doctrine d’emploi. C’est aussi l’occasion d’évaluer les Occidentaux et leurs modes d’action avec un minimum de risque. Lire les premières lignes
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