Défense en France - L'équilibre personnels-activités-matériels militaires et les possibilités d'extension du service à de nouvelles formes
Avec ses 67 664 MF de crédits de paiement, le projet de budget de la défense (1) qui est soumis au vote de l’Assemblée Nationale au moment où cette chronique est écrite est incontestablement le meilleur qu’aient connu les armées depuis longtemps.
Comme l’a souligné M. Bourges devant la Commission de la Défense nationale de l’Assemblée le 13 octobre, le projet est conforme à la loi de programmation 1977-1982 : d’une part le budget de la défense en 1978 a pratiquement retrouvé, par rapport au PIB (3,23 %), le niveau atteint en 1971 (3,31 %) et en 1972 (3,17 %) ; d’autre part, il est bien sur la voie de l’objectif poursuivi par cette loi qui est de faire progresser la part des dépenses d’équipement (Titre V) et d’améliorer ainsi le rapport entre Titre III et Titre V. La progression de ce dernier est significative : les crédits de paiement augmentent de 18,99 % et les autorisations de programme de 23,47 %.
En dépit de sa moindre progression, le Titre III n’en est pas moins largement conforme à ce que prévoyait la loi de programmation puisque, comme l’indique M. Cressard, député d’Ille-et-Vilaine, rapporteur du Titre III pour la Commission des Finances de l’Assemblée, son montant est de 39 175 MF contre 38 119 MF prévus par la loi de programmation.
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