Défense dans le monde - Le sommet franco-allemand du 25 février - Le départ de l'amiral Rickover - La défense civile aux États-Unis - États-Unis–France : Electronic Warfare et guerre électronique - Le service national en Yougoslavie
Après les manifestations neutralistes qui ont eu lieu en Allemagne de l’Ouest, en particulier le 10 octobre 1982, le communiqué publié le jeudi 25 février 1982, après la rencontre au Sommet entre le président de la République française et le chancelier de la République fédérale d’Allemagne (RFA), vient apporter un réconfort très marqué (voir Le Monde du samedi 27 février 1982).
Les deux pays affirment d’abord « le caractère fondamental » de leur coopération et sont décidés à accroître le poids de l’Europe dans le monde, en résolvant d’abord les problèmes qui se posent actuellement à la CEE (Communauté économique européenne), mais aussi dans le domaine politique, pour accomplir de réels progrès « en vue de l’Union européenne ». La France et la RFA constatent que « le comportement politique de l’Union soviétique et de la Pologne ne peut rester sans incidence sur l’ensemble de leurs relations avec les deux pays… Comme leurs partenaires de la communauté et de leurs alliés, elles sont convaincues que les rapports Est-Ouest ne peuvent se développer favorablement que sur la base d’un équilibre des forces solidement établi ». Elles jugent en conséquence que les deux volets de la décision prise par l’Otan en décembre 1979, installation des missiles Pershing II et missiles de croisière, ainsi que les négociations de maîtrise des armements, sont « indissociables et nécessaires ». Le dialogue avec les pays de l’Est sera poursuivi dans l’esprit d’Helsinki.
Après une condamnation des événements de Pologne, « sous la pression et avec le concours de l’Union soviétique », France et RFA rappellent l’importance qu’elles attachent à l’esprit de Cancun et « s’opposent au transfert du conflit Est-Ouest dans le Tiers-Monde ». Elles rappellent également leur attachement à l’Alliance atlantique et « estiment vital le resserrement des liens de solidarité entre les États-Unis et les autres membres de l’Alliance atlantique ».
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