Revue des revues
• La Military Review, journal professionnel de l’armée de terre américaine, dans son numéro de septembre 1983, publie un article du major Henry L. Thomson intitulé « Sleep loss and its effect in combat » (la perte de sommeil et ses effets au combat).
Tous ceux qui ont quelque expérience de la guerre ont ressenti les effets du manque de sommeil et en ont vécu l’importance. Le major Thomson justifie d’abord l’intérêt de son sujet par un argument supplémentaire, en rappelant la doctrine militaire soviétique qui donne à penser que, si la guerre sera courte, elle se fera par des opérations soutenues, sans périodes de calme. Le personnel engagé dans l’action ne pourra pas être relevé et devra mener une activité continue. Les effets de la fatigue et du manque de sommeil risquent donc d’être graves.
L’auteur fait ensuite une brève étude sur le cycle jour-nuit, sur les effets du manque de sommeil et aussi sur les effets des changements importants d’heure. Pour une force d’action rapide, il n’est pas indifférent de savoir qu’un transport aérien entraînant un changement de fuseau horaire provoque une diminution d’efficacité opérationnelle de l’ordre de 15 % qui se porte surtout sur ceux qui commandent et ont à réfléchir.
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