Aéronautique - La reconnaissance (I)
La conduite d’une politique de défense impose aux gouvernants la nécessité d’être informés en permanence. Aussi la recherche du renseignement est-elle depuis toujours un des soucis majeurs des états-majors : « Le bon général sait tout d’avance… », estimait Sun Tzu. Paradoxalement, cette quête du renseignement est depuis quelques mois au service du contrôle du désarmement.
L’information aérienne militaire vit le jour avec le ballon captif de la bataille de Fleurus (1794), au terme de laquelle Jourdan arracha la victoire aux Autrichiens. Mais le renseignement aérien est utilisé efficacement depuis la Première Guerre mondiale avec la création des premières escadrilles de reconnaissance en 1914.
La connaissance de l’adversaire permet d’évaluer la menace et par conséquent de définir des stratégies et d’adapter ses moyens. Il s’agit en effet de voir et d’écouter sans pour cela commettre le moindre acte agressif.
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