Institutions internationales - L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) en difficulté - Turbulences monétaires en Occident - La journée de la Terre
Au début de ce printemps les questions économiques ont pris le pas sur les problèmes politiques issus des transformations à l’Est. C’est dans la logique des choses, car si on peut admettre que l’essor économique rend possible des progrès politiques, on ne peut en déduire que la politique soit un facteur secondaire. Lorsque gronde l’émeute, il n’est plus permis de simplement calculer. Les échecs en Europe de l’Est comme dans nombre de pays du Tiers-Monde sont dus à l’absence d’une « bonne politique » comme disait le baron Louis.
Il en va d’ailleurs pareillement pour les organisations spécialisées. L’Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole), après avoir élaboré une politique malthusienne que ses membres n’ont pas respectée, s’inquiète de l’effondrement des cours. Le baril valait plus de 20 dollars en janvier, mais il est tombé à 14 en avril alors que le prix fixé par l’Opep était de 18 $. Ses membres n’ont en effet pas observé le plafond de 22 millions de barils par jour ; ils l’ont outrepassé de plus de deux millions. Cette indiscipline a conduit les producteurs indépendants, comme Oman, à gonfler leur propre extraction afin d’être pris en compte par l’organisation qui entend régenter le marché. Bref, l’Opep se retrouve une fois de plus face au problème des quotas qu’elle n’a jamais su maîtriser. Pour étudier la parade à cette dégradation du marché, une réunion a été fixée au 2 mai.
Turbulences monétaires en Occident
Le groupe des pays les plus industrialisés, le G7 (Canada, France, République fédérale d’Allemagne, Italie, Japon, Royaume-Uni et États-Unis), a de son côté eu affaire à la turbulence des monnaies occidentales. Les opérations boursières ont en effet donné lieu, une fois de plus, à des aberrations que les spécialistes expliquent mal ou dont ils comprennent les raisons après coup.
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