S’il venait à obtenir la majorité absolue, le parti indépendantiste du Québec devrait-il proposer à l’État fédéral une négociation en vue d’un passage progressif à l’indépendance ou exiger l’accession immédiate et quasi totale à celle-ci ? Quelles seraient alors les orientations de la diplomatie québécoise quant à ses relations futures – notamment en matière d’économie, de culture et de défense — avec le Canada, les États-Unis, le Commonwealth et le monde francophone ? L’auteur a participé il y a quelques mois à un colloque au Québec et en a rapporté les informations et impressions ci-dessous qui ont d’autant plus d’intérêt que l’hypothèse d’une victoire indépendantiste est maintenant du domaine du possible.