Pour évaluer les chances du geste de paix du président Sadal. il convient d'abord d'en rechercher la genèse. C'est ce que fait ici l'auteur, spécialiste du monde arabe et de l'Islam. Après l'entrevue pathétique de Jérusalem dont le président égyptien sort grandi et pourvu d'une stature nouvelle, rien ne sera plus comme avant. Mais tant que le Palestinien restera l'absent, « l'innommé », le processus de paix n'est-il pas condamné à l'enlisement ?