L’Église et l’État en France
Il était évidemment impossible de traiter un tel sujet en si peu de pages. L’auteur le souligne lui-même. Il présente donc un résumé très clair et très objectif d’une histoire qui remonte au IVe siècle ; il la divise en six chapitres, dont trois sont consacrés aux quatre siècles (1516-1904) au cours desquels la puissance temporelle et la puissance spirituelle cherchèrent un terrain d’entente, au milieu de luttes nationales, de rivalités aiguës, d’accords temporaires et de crises révolutionnaires. L’auteur termine sur cette constatation qu’actuellement ce sont les catholiques qui trouvent des avantages à la séparation de l’Église et de l’État, et les laïques de gauche qui désirent un Concordat dont les termes leur permettraient vraisemblablement d’exercer sur l’Église, puissance universelle, un contrôle au sein du pays. ♦