Une porte s’ouvre sur la Chine
Cette porte est ouverte d’une manière fort attrayante par le truchement d’un reportage Ainsi le périple du voyageur nous fait connaître Hong-Kong, puis Pékin, Mukden, Shanghaï, Chungking, Hankéou puis Pékin encore. L’auteur n’expose que ce qu’il a vu et entendu. Il en parle simplement, objectivement et son témoignage a le ton de la vérité. Il aborde parfois des questions d’ordre général : le problème agraire, le sort de la bourgeoisie nationale, les femmes démocratiques, les réformes linguistiques, etc. Sa conclusion, il la tire d’une des phrases de la Constitution : « L’État substitue graduellement à la propriété capitaliste la propriété du peuple entier. » La caractéristique de la révolution encore en cours est, dit-il, qu’elle se prétend « graduelle » et prudente. Ce jugement modéré n’exclut pas l’atmosphère de nostalgie qui règne sur le livre chaque fois qu’un fait lui permet de constater la xénophobie et la volonté d’éliminer tout ce qui représente l’Occident. ♦