Sébastopol
Il y a juste cent ans tombait Sébastopol. Cet anniversaire était une excellente occasion pour rappeler la campagne de Crimée, si riche en faits d’armes, si décevante pourtant dans ses conséquences.
L’auteur, sans omettre de souligner certains épisodes héroïques, s’attache à montrer le côté humain du commandement ; ainsi certaines figures prennent-elles un relief singulier : Canrobert, Pélissier, Niel, Lord Raglan. Deux points fixent aussi son attention : les complications et les incohérences résultant du fait que l’Empereur voulait commander de France, les difficultés consécutives à la coordination d’une armée internationale sans chef suprême désigné.
Plutôt qu’une histoire militaire c’est un récit vivant, alerte, précis, documenté, qui se lit agréablement et qui satisfait l’esprit. ♦