Ciel de mort
Les grandeurs et l’effondrement de l’aviation de chasse allemande ressortent, dans leur plénitude, de ce journal de marche d’une escadrille. Tout le drame de l’aviation allemande est dans l’histoire de ces douze pilotes dont un seul, – l’auteur – survivra.
Récit vrai, vivant et, selon toutes apparences, complet. Rien ne manque, depuis les conditions dans lesquelles la maîtrise aérienne du début se transforme en infériorité de plus en plus marquée, jusqu’à la lutte ouverte entre l’idéologie hitlérienne et la froide raison. Mais le trait qui domine est l’importance donnée au facteur humain : expression des réactions sensibles du combattant à terre et dans la mêlée, grandeur de l’amitié, sincérité la plus aiguë dans l’analyse des sentiments complexes de chacun.
Par toutes ses qualités Ciel de mort doit être classé parmi les documents véridiques de la Seconde Guerre mondiale. ♦