Le blanchiment d'argent représente aujourd'hui une part importante des flux financiers mondiaux et permet aux criminels d'asseoir leur puissance dans l'ensemble des secteurs productifs. Tandis que les mafias exploitent mieux chaque jour toutes les potentialités de la globalisation, les traques financières donnent encore des résultats mitigés. De nettes avancées sont pourtant réalisables, pour peu que l'on s'appuie en confiance sur le monde économique et que la volonté politique dépasse les discours de circonstance sur la moralisation des transactions internationales.