L'auteur considère qu'il faut puiser dans les réformes de l'armée byzantine pour adapter l'armée française aux enjeux actuels. Il s'intéresse aux notions d'armes et de groupements tactiques (liaison, emploi).
Les traces de Byzance
« En histoire, on distingue deux catégories d’événements : ceux qui répètent le destin de Rome, et puis les autres, c’est-à-dire ceux qui n’ont aucune espèce d’importance. » Leister.
L’armée française, au sortir du second conflit mondial, a décidé d’être une armée de transition et d’expérience. Les perspectives de la guerre atomique, de la mécanisation toujours plus poussée, l’extension des opérations en surface, imposaient cette prudence. Il faut reconnaître qu’elle en est restée là et que nous sommes toujours à la recherche d’une formule idéale qui engagerait l’Armée sur une voie définitive. D’expériences en expériences un doute se fait jour : la notion d’arme est-elle périmée ? « La Revue des Forces Terrestres » et « The Combat Forces Journal » l’affirment (1). C’est pourquoi il est utile d’éclaircir le débat.
L’organisation des armées est basée sur deux notions contradictoires et complémentaires :
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