Le passé de l'Europe de l'Ouest est trop différent de celui de l'Europe centrale et orientale pour que leurs peuples puissent ambitionner un destin commun. Et ce n'est pas en occultant l'ambiguïté fondamentale entre une notion géographique et une vocation politique que l'on parviendra à réconcilier les deux parties de l'Europe. L'unité est une notion nouvelle pour le Continent. Par ces remarques « non conformistes », l'auteur appelle de ses voeux une marche vers l'unité qui serait plus guidée par un véritable projet politique plus que par le rappel d'un passé qui n'a jamais été unitaire.