Colonel (terre), auditeur de la 70e session du Centre des hautes études militaires (CHEM).
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Le 21 janvier 2021, lors de son discours au Centre de nanosciences et de nanotechnologies de Paris-Saclay, le président de la République Emmanuel Macron annonçait le lancement d’un plan quantique de 1,8 milliard d’euros. Cette annonce peut paraître surprenante, tant la maîtrise de ces nouvelles technologies est éloignée des préoccupations politiques du début d’année 2021. Pourtant, en y regardant de près, ce plan est à la fois révélateur d’une certaine ambition stratégique et une vraie opportunité pour l’ensemble de l’écosystème industriel français. Ce projet ambitieux s’inscrit dans la grande tradition des programmes structurants français depuis 1952 et le lancement du premier plan quinquennal de l’énergie nucléaire par le général de Gaulle. Plus proche de nous, il s’inscrit également dans la continuité de la stratégie nationale de recherche en intelligence artificielle (IA), présentée à Toulouse le 28 novembre 2018 par Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, et Mounir Mahjoubi, secrétaire d’État au numérique (1). À travers cette stratégie tournée vers l’innovation, l’ambition de la France est clairement affichée : ne pas se laisser distancer dans la course aux technologies disruptives, qui procureront un avantage stratégique certain aux puissances qui les maîtriseront, et ainsi rester maître de son destin. « Avec ce plan, nous entendons asseoir durablement la France dans le premier cercle des pays qui maîtrisent les technologies quantiques. Il ne s’agit rien de moins que de conquérir notre souveraineté dans ce domaine technologique qui façonnera le futur (2) ». Lire la suite
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