Fadi Assaf, auditeur de la 58e session nationale de l’IHEDN, est analyste au Centre d’études etde recherches stratégiques (www.cerges.com). Fadi Assaf, who attended the 58th national session of the IHEDN (Institute for Higher National Defence Studies), is an analyst at the Centre for Strategic Studies and Research (CERGES).
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RDN Arabe ambitionne de devenir une plateforme d’échanges sur les questions stratégiques entre la France et le monde arabe et cherchera ainsi à servir directement les relations franco-arabes dans leurs dimensions politique, diplomatique, académique, militaire, mais également commerciale. RDN Arabe propose la diffusion d’articles écrits par de grands spécialistes peu traduits en langue arabe. Elle est destinée à un lectorat arabe et occidental intéressé par les questions stratégiques, les évolutions et les enjeux touchant le Moyen-Orient.
De ce tour d’horizon détaillé des postures stratégiques des pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, il ressort nettement que l’incertitude et l’instabilité politique qui les caractérise procèdent directement de crises de leadership ou de fragilités institutionnelles qui obèrent de nombreuses relèves de génération au pouvoir. Lire les premières lignes
La République islamique d’Iran estime le contexte régional et international favorable à sa stratégie de « dissuasion asymétrique » à l’abri de laquelle se poursuit son programme nucléaire. Pour les dirigeants iraniens, les « déclarations de guerre » lancés par les puissances occidentales font partie d’une « guerre psychologique », ces puissances étant « dissuadées » de mener une quelconque opération préventive pour arrêter ou retarder le programme nucléaire iranien. En effet, Washington, Tel-Aviv et Paris, et avec eux la communauté internationale, sont exposés à la machine de guerre et de terreur iranienne. La « dissuasion » fonctionnera-t-elle pour autant, si l’Iran maintenait ses ambitions nucléaires ? La communauté internationale ne manquera pas de poser le problème actuel sous forme d’une opération de « pertes et profits », avant que l’Iran n’accède réellement à l’arme atomique et ne fasse jouer pleinement la dissuasion nucléaire.
Résumant une nouvelle fois tous les antagonismes régionaux, le Liban devient un enjeu important pour la stabilité de sa zone et au-delà, avec le risque réel de le voir se transformer en un État défaillant et en base arrière pour les mouvements terroristes jihadistes. La communauté internationale propose un programme de sauvetage économique, parallèlement aux efforts de stabilisation sur le terrain. Des initiatives de nature politique sont également lancées, dans le cadre de l’ONU ou non, afin de mieux réussir la réinsertion du Liban dans son environnement régional et sur l’échiquier international, maintenant qu’il a été « repris » à la Syrie, mandatée par les États-Unis pendant près de quinze ans. Le Liban doit aussi se préparer à se gouverner par lui-même, sans hégémonie syrienne, sans ingérence iranienne ou arabe dans ses affaires internes, et sans téléguidage international non plus. Pour rassurer la communauté internationale, il doit enfin élaborer une stratégie de sécurité et de défense qu’il n’a jamais pu avoir faute de cohésion interne et faute d’une lecture commune des intérêts nationaux. Pour le faire, le Liban doit d’abord se reconstruire politiquement. Et au-delà de la défense militaire, c’est le Liban « message » et le Liban « terre de rencontres entre les civilisations » que l’on cherchera à défendre.
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