Auteur : François Fejtö

(1909-2008) Historien français. Docteur ès Lettres. D’origine hongroise, établi à Paris depuis 1938, il bénéficie en 1949, su statut de réfugié politique, octroyé par la France. Il entre à l’Agence France-Presse (AFP) où il est chargé des informations en provenance du monde communiste. Il est naturalisé en 1955. Son Histoire des démocraties populaires (Seuil, 1952) sera traduite en dix-sept langues. Il enseigne à l’Institut d’études politiques (IEP) de Paris de 1972 à 1984. Durant toute cette période, proche de Raymond Aron, il a tenté d’arracher les intellectuels français aux sirènes du marxisme stalinien.

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N° 420 Avril 1982 - p. 31-42

La politique allemande de l'URSS (1945-1982) - François Fejtö

L'auteur, qui a écrit de nombreux ouvrages sur l'Union soviétique et les pays de l'Est, est particulièrement qualifié pour analyser ce qui a constitué la politique de l'URSS vis-à-vis de l'Allemagne ou, comme il le dit lui-même, des deux Allemagnes depuis 1945, et même avant, car tout s'enracine dans l'histoire.

N° 415 Novembre 1981 - La puissance soviétique est-elle sans faille ? - p. 71-78

Les failles chez les satellites - François Fejtö

N° 380 Août/Sept 1978 - p. 21-56

Socialisme et nationalisme dans les démocraties populaires (1971-1978) - François Fejtö

L'Histoire des Démocraties Populaires (Seuil) de l'auteur a connu un succès mérité et a donné lieu à de nombreuses rééditions et traductions. À l'une d'elles en préparation en japonais, l'auteur a donné un chapitre complémentaire (reproduit ici) du plus haut intérêt puisqu'il fournit un tableau d'ensemble de l'évolution des pays socialistes est-européens et de leurs relations avec l'Union Soviétique. Dans cette communauté socialiste où l'essai stalinien d'intégration économique a échoué et où chaque État a cherché, avec plus ou moins de succès, à élargir sa marge de souveraineté propre, des forces économiques, sociales et culturelles profondes sont à l'œuvre, et l'on assiste à une résurgence des nationalismes et à une contestation chronique qui allie parfois les intellectuels et les ouvriers. Le développement de ces phénomènes au-delà d'un certain seuil pourrait ébranler la domination soviétique et provoquer de dangereuses convulsions.

N° 351 Janvier 1976 - p. 39-51

Libre opinion - La succession moscovite et la pérennité de l'empire marxiste - François Fejtö

Si tant est que M. Brejnev – comme la rumeur en court – se voie donner un successeur au XXVe Congrès du Parti communiste de l'Union soviétique (PCUS) en février 1976, on peut penser — c'est du moins ce que suggère l'analyse de la presse soviétique — que celui-ci maintiendra la politique de coopération et d'ouverture à l'Ouest et se gardera d'exploiter « la crise du capitalisme », tant l'aide économique et technologique de l'Occident est indispensable à l'avènement d'une société de consommation désirée par les masses russes. Mais en contrepartie, le durcissement actuel face aux intellectuels contestataires, aux nationalismes centrifuges et à toutes les velléités de libéralisation pourrait bien s'accentuer.

N° 285 Janvier 1970 - p. 106-122

Les organisations internationales communistes en crise - François Fejtö

L'analyse que l'auteur fait ici des dissensions qui affectent les mouvements internationaux d'obédience communiste sera reprise dans un de ses prochains ouvrages consacré à l'étude de la crise mondiale du communisme (à paraître chez Castermann en 1970).

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