Doctorant au Centre de recherches pluridisciplinaires multilingues à l’Université Paris Nanterre.
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« C’est probablement ainsi, à savoir comme la conclusion malheureuse de l’échec de la stratégie indirecte russe en Ukraine, qu’il faut analyser la décision de lancer l’“opération militaire spéciale” davantage que comme un épilogue armé prévu dans un plan de guerre indirecte » (p. 365-366). C’est par ces mots que Dimitri Minic conclue le dernier chapitre de son livre issu de sa thèse de doctorat en histoire des relations internationales. Pour comprendre cet échec, l’auteur s’attelle à l’étude de la littérature militaire, et notamment à la théorisation du concept de contournement de la lutte armée depuis la chute de l’URSS. D’une acception initiale purement clausewitzienne de la guerre (elle est une violence armée), la sacro-sainte définition russe a finalement été modifiée pour inclure une dimension plus démilitarisée, en particulier au travers du recours massif aux moyens non militaires et militaires indirects. Comment ce passage s’est-il effectué ? Lire la suite
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