Diplômé de Sciences Po Paris, docteur en sciences politiques, spécialiste des marchés des services de sécurité et de défense. Directeur du développement de l’École supérieure de la sûreté des entreprises (ESSE). Auditeur civil de la 27e promotion de l’École de Guerre.
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Les technologies de renseignement sont en retard en France pour de nombreuses raisons économiques et politiques, offrant le champ libre aux produits américains. Il est urgent d’avoir une nouvelle approche plus innovante et performante. Il y va de notre souveraineté technologique. Lire les premières lignes
La lente évolution de l’assistance militaire aux États étrangers s’est faite par le développement des capacités de souveraineté, la normalisation démocratique et stratégique, et aujourd’hui la soustraitance à des sociétés de services militaires, extensions informelles des États. Cette externalisation s’impose de plus en plus comme un axe de recomposition critique de la stratégie indirecte des grandes puissances. Lire les premières lignes
La France a décidé de se doter en avril 2003 d’un arsenal législatif consacré à la répression des activités mercenaires. Si cette loi réprime sévèrement le mercenariat dit « romantique », incarné notamment par le colonel Bob Denard, elle laisse en revanche totalement de côté le phénomène des sociétés militaires privées (SMP) tel qu’il a émergé en Irak et qui est en train de bouleverser l’équilibre des rapports de force internationaux. L’objet de cet article est de démontrer en quoi ce vide est préjudiciable pour l’avenir et la pérennité de l’action géoéconomique de la France et pour la défense de ses intérêts stratégiques à l’étranger.
De la prise de Bagdad (raids) à la bataille de Falloujah (swarming) ou à celle de Bassorah (siège), la guerre d’Irak a décliné tout le spectre des opérations en ville, et confirmé définitivement les intuitions de nombre d’observateurs quant au défi majeur que pose aux armées occidentales la pacification des zones urbaines. Revenant sur la friction naissante entre « transformation » et « adaptation », l’auteur s’attache ici à décrypter la réinvention doctrinale américaine de la guerre urbaine et ses répercussions sur la conduite stratégique des opérations de stabilisation en ville, notamment à travers l’intégration globale — dite interagences — des groupes parapublics, non-gouvernementaux et privés à l’action des forces régulières.
Chercheur à l’Institut français de géopolitique, l’auteur affiche clairement dans cette étude son parti pris pour l’Otan. Manifestement hostile à la politique d’autonomie stratégique gaullienne et à l’émergence d’une Europe de la défense dégagée de l’orbite américaine, l’auteur envisage l’alliance euro-américaine comme la seule réponse possible aux défis sécuritaires post-11 septembre. Sa proximité avec la pensée « réaliste » des néo-conservateurs américains est assez explicite. Il reprend d’ailleurs comme motif structurant le syllogisme du « fossé » budgétaire-capacitaire entre Américains et Européens développé par Robert Kagan dans son livre La Puissance et la faiblesse. Lire la suite
Dès son apparition en 1997 dans le débat doctrinal français, le concept d’arme non-létale a suscité maintes controverses, souvent caricaturales, certains le rejetant comme un fantasme de science-fiction, d’autres l’envisageant comme une voie révolutionnaire parallèle à l’emploi des forces classiques. Dénonçant le déficit dont souffre la réflexion stratégique sur le non-létal, l’auteur s’interroge sur les inflexions doctrinales qu’engendre un tel concept, et met l’accent sur les potentialités tactiques qu’offrent ces systèmes d’armes de nouvelle génération.
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