Officier de Marine. Capitaine de vaisseau en 1974 puis contre-amiral.
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L'auteur a écrit un livre intitulé La guerre navale, réflexions sur les affrontements navals et leur avenir (Puf) qui vient d'être traduit en anglais et publié à Londres sous le titre Naval Warfare Today and Tomorrow » par Basil Blackwell. Nous devons faire ici état d'une petite querelle d'experts. L'auteur, comme l'amiral Lacoste, parle de stratégie « navale ». Beaucoup de spécialistes préfèrent le terme plus général de stratégie « maritime ». Pour eux, en effet, le terme « naval » leur paraît réservé à ce qui flotte conformément à la vieille définition du décret de 1951 sur le service dans les forces maritimes où celles-ci sont définies comme composées de forces navales, de forces aéronavales et d'éléments terrestres. Dans la guerre sur mer bien d'autres éléments interviennent. Nous prendrons ici ces deux termes comme synonymes.
L'étude que l'on va lire n'exprime que l'opinion personnelle de son auteur. Il nous livre ses réflexions sur l'évolution du sous-marin et les progrès accomplis par ses ennemis naturels, bâtiments de surface, aéronefs, autres sous-marins, ce qui le conduit à l'examen de la guerre que se livreraient ces deux catégories de moyens. Dans cette lutte, il existe des dissymétries fondamentales, mal connues des non-spécialistes. Un sous-marin comme un SNLE, qui se dérobe continuellement, est pratiquement indétectable s'il est situé dans un espace maritime suffisamment vaste. Un sous-marin qui doit être offensif, comme un sous-marin d'attaque, commet des indiscrétions et manifeste sa présence. Il devient alors vulnérable. Quoi qu'il en soit, il faut bien convenir, avec l'auteur, que de nouveaux domaines sont ouverts à la stratégie maritime, même si on peut discuter tel ou tel point de sa démonstration.
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