Auteur : J. H.

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N° 489 Juillet 1988 - Bibliographie - p. 196-197

Madame le Général - J. H.

J’ai rencontré le capitaine Valérie André il y a maintenant plus de trois décennies ; elle pilotait un hélicoptère et assurait les évacuations sanitaires urgentes au Tonkin, dans la mesure de ses moyens car, malgré ses immenses qualités, elle n’avait pas le don d’ubiquité et son hélicoptère était souvent le seul disponible. Personnellement, je commandais un Landing craft tank – bateau plat, pansu, lent, comme l’a écrit un camarade – sur le fleuve Rouge. Un certain nombre d’années plus tard, nous nous sommes retrouvés autour d’une table afin d’étudier comment on pourrait « promouvoir la femme militaire » : il était logique que le général Valérie André fût l’élément moteur d’une telle promotion. Lire la suite

N° 488 Juin 1988 - Bibliographie - p. 203-204

Mais que font donc ces militaires au fond de leurs casernes ? - J. H.

À une époque où les grands sujets politico-stratégiques, tels l’Initiative de défense stratégique, le Traité de Washington, la perestroïka, etc., suscitent de multiples réflexions toutes plus approfondies les unes que les autres, il n’est pas désagréable de se ménager un moment de récréation par la lecture d’un ouvrage tout à la fois humoristique et émouvant, qui plus est bien écrit, ce qui n’est pas la caractéristique de tout ce qu’on peut lire actuellement ! Lire la suite

N° 038 Juillet 1947 - Bibliographie - p. 142-143

Bomber Offensive - J. H.

« La guerre de Whitehall », tel pourrait être le titre de la première partie du livre de Sir Arthur Harris. Un correspondant militaire d’un journal londonien avait déjà émis des critiques en 1942 sur le débarquement de Dieppe, déplorant que l’on n’eût point fait appel aux bombardiers pour appuyer l’action de l’Armée et de la Marine – mais ni l’Armée ni la Marine n’avaient demandé un tel soutien. Sir Arthur Harris se plaint de ce que, pendant vingt ans, l’Armée et la Marine aient cherché à supplanter la Royal Air Force (RAF). « Seul, Trenchard nous a sauvés », ajoute-t-il, et il range au nombre des ennemis du Bomber Command, – donc de l’Angleterre : la Royal Navy ; l’armée britannique ; la Luftwaffe ; l’administration civile ; les politiciens ; les sous-marins ; le ministère de l’Air, avec Sir Archibald Sinclair ; l’Economist ; la Suède et, en dernier lieu, l’armée allemande. Lire la suite

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