Colonel
4 résultats (4 articles - 0 Tribune - 0 e-Recension)
Selon les États, les modifications apportées au régime d’occupation soviétique, à la suite des révélations de Krouchtchev au cours du XXe Congrès du Parti à Moscou (février 1956) et des informations concernant l’insurrection hongroise, ont présenté un certain nombre de variantes. Lire la suite
Dans un précédent article nous avons exposé les éléments politiques sur lesquels s’est ordonnée depuis 1945 l’hégémonie soviétique sur la mer Baltique ; il convient maintenant de préciser les moyens militaires adéquats qui appuient dans cet espace la diplomatie du Kremlin. Leur caractéristique est la présence, dans cette zone opérationnelle bien déterminée, d’une force aéro-navale considérable et en constant renforcement. Le développement, depuis dix ans, de la marine soviétique a pris un caractère si rapide que d’aucuns estiment qu’elle surclasse celle de la Grande-Bretagne. Aux dires d’experts (1), elle apparaîtrait réellement comme le « n° 2 sea power in the world » en état d’armement. Elle s’articule en 6 flottes réparties entre l’océan Glacial Arctique (Mourmansk), la mer Baltique (Paldiski), la mer Noire (Sébastopol) et l’océan Pacifique (Vladivostok) (2). Lire la suite
Si l’on jette les yeux sur la carte politique d’Europe de 1939, on constate que les frontières maritimes soviétiques sur la Baltique se limitaient alors à une courte bande côtière sur le Golfe de Finlande, entre l’embouchure de la Rajajoki, à la frontière finlandaise et l’embouchure de la Narova, à la frontière estonienne : au total, moins de 160 km. de façade maritime. Mais si l’on se penche sur la carte de 1945, on s’aperçoit que les rivages de la Baltique contrôlés par l’U.R.S.S. commencent à Tornea, au fond du golfe de Bothnie, pour aboutir à l’embouchure de la Trave, au fond de la Baie de Lübeck, à moins de 65 km au sud du canal de Kiel : au total plus de 3.000 km. Au début de la seconde guerre mondiale, les riverains de la Mer Baltique comptaient dix États souverains ; actuellement trois seulement restent en présence : le Danemark, la Suède et l’U.R.S.S. Les sept autres ont été absorbés, neutralisés, ou occupés par l’Union Soviétique. Lire la suite
S’il est une question qui se débat fréquemment dans les milieux d’officiers de réserve français, c’est bien celle de l’organisation de la défense territoriale du pays. Les modalités de la mobilisation ont, en effet, pour conséquence de laisser des effectifs considérables d’officiers de réserve sans affectation au premier jour d’un conflit. Le décret du 28 septembre 1950, organisant la défense en surface du territoire, envisage la création d’une Garde territoriale, dans laquelle il est permis de penser que les nombreux officiers de réserve sans emploi doivent trouver tout naturellement leur place. Mais la mise sur pied de ces formations nouvelles n’a pas encore fait l’objet des textes indispensables à leur création. Lire la suite
4 résultats
Colloques, manifestations, expositions...
Institutions, ministères, médias...