Auteur : Marcel Wolff

(1917-2010) Amiral français. Vice-amiral d'escadre, Major général de la Marine de 1974 à 1976.

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N° 424 Août/Sept 1982 - p. 21-30

Esprit de défense et esprit civique - Marcel Wolff

L'auteur soulève ici un problème majeur mais difficile, dans une société qui, malgré les difficultés que beaucoup rencontrent, est encore une société d'abondance et de facilités. Esprit de défense, esprit civique, patriotisme, solidarité ? Tous ces mots ne sont-ils pas, en définitive, synonymes ? Dans la diversité des situations et des différences qui font d'ailleurs la richesse d'une communauté, c'est le sentiment même d'appartenance à cette communauté qu'il s'agit de remettre en honneur, la volonté de vivre en commun malgré les oppositions internes qui existent, ou à cause d'elles. Nos luttes intérieures font en effet partie de notre histoire et de notre manière de vivre en démocratie, ce qui exclut tout monolithisme de la pensée.

N° 355 Mai 1976 - p. 51-61

Politique de défense et politique navale - Marcel Wolff

Cessons d'avoir les yeux braqués sur nos frontières terrestres. Puisque « se multiplient les signes annonciateurs d'une nouvelle phase de civilisation à dominante maritime », la France se doit de revenir à une politique navale conforme à ses intérêts et à sa vocation maritime. Lorsqu'elle lui a été fidèle, l'histoire l'a payée de retour : l'épisode de Rochambeau et du comte de Grasse nous le rappelle en cette année du bicentenaire des États-Unis. Le « discours » de l'Amiral Gorchkov souligne en contrepoint ce plaidoyer du major général de la Marine nationale. Lire les premières lignes

N° 343 Avril 1975 - p. 33-36

Démocratie, défense, détente - Marcel Wolff

Notre politique de défense est discutée à l’intérieur comme à l’extérieur de notre pays ; mais elle semble mieux comprise à l’extérieur qu’à l’intérieur. Elle a longtemps irrité les Américains. Ils s’y sont habitués, puis intéressés. Ils semblent maintenant comprendre qu’elle ne leur est pas défavorable et ils ont pour elle de la considération. Les Soviétiques l’ont très vite approuvée parce qu’elle constituait un élément favorable pour leur propre politique de détente. Les pays européens de l’Ouest nous la reprochent, parce qu’ils envient l’indépendance qu’elle nous donne. Les pays européens de l’Est nous approuvent pour la même raison. Lire la suite

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