(1899-1960 Amiral français. Navalais, après douze années d’embarquement sans discontinuer, il entre à l’École supérieure de guerre navale (ESGN) en 1931 et en sort breveté, deux ans plus tard. Il commande en 1937 le sous-marin Agosta. En 1940, il sert à l’Amirauté, et, dès 1940, il rejoint le réseau « Alliance », ce qui lui vaut d’être arrêté comme second du Richelieu. Capitaine de vaisseau en 1943, il est nommé contre-amiral, sous-chef d’état-major au ministère de la Marine. Commandant de la Marine (Comar) au Maroc puis en Tunisie, il commande en 1954 l’Escadre de Méditerranée, et est désigné en 1956 comme adjoint du commandant interarmées de l’opération de Suez. Promu amiral, il est nommé, en 1958, adjoint naval au commandant suprême des forces alliées en Europe.
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Le dixième anniversaire de l’opération de Suez donne à certaines personnalités politiques ou militaires qui y jouèrent un rôle, l’occasion de publier souvenirs et commentaires. Cependant, en dépit de ces récents témoignages et de ce qui a été publié auparavant, bien des aspects de cette affaire restent obscurs. Des documents essentiels sont enfouis dans les archives et ne seront pas publiés avant longtemps ; d’autres ont été purement et simplement détruits. De plus, certains acteurs, et non des moindres, pour des motifs fort divers, gardent le silence. Les archives de Suez accessibles au grand public sont donc encore minces et il convient de recueillir avec soin tout ce qui peut les enrichir. Lire la suite
Par sa proximité de l'Europe méridionale et la position avancée vers le Nord de son littoral méditerranéen, l'Afrique du Nord française est, à la fois, une zone d'approche vers le Moyen-Orient, un boulevard maritime du commerce entre l'Occident et l'Orient, enfin une plate-forme d'aviation permettant la défense d'une voie maritime mondiale, essentielle à la vie des peuples libres. Lire les premières lignes
Entre l’organisation de la défense atlantique et les fronts d’opérations de l’Extrême-Orient (Corée, Indochine, Malaisie), s’ouvre la brèche du Moyen-Orient et de l’Océan Indien. La défense de cette partie du globe n’a pas encore été organisée sur le plan interallié. Et pourtant, les sujets d’inquiétude y sont nombreux : l’Iran et le conflit anglo-persan sur les pétroles, le Cachemire, pomme de discorde entre l’Inde et le Pakistan, les États arabes politiquement instables, enfin, l’Égypte en difficultés avec la Grande-Bretagne. Lire la suite
Par sa position géographique qui est centrale en Méditerranée et septentrionale en Afrique, Bizerte est, à la fois, le verrou de la Méditerranée occidentale et la pierre angulaire de la défense française en Afrique du nord. La valeur intrinsèque de Bizerte résulte de dispositions naturelles exceptionnelles. Ces possibilités sont encore loin d’être exploitées du point de vue maritime, aérien et terrestre. Après l’aménagement du plan d’eau en hase navale et des terre-pleins en aérodromes, l’infrastructure souterraine en constitue l’étape logique de l’évolution, à l’âge atomique. En soixante ans, l’historique de la base française de Bizerte comporte trois phases : la phase portuaire, la phase aéronautique et la phase souterraine. Lire la suite
Les leçons de la guerre 1939-1945 et de l’expérience de celle de Corée en 1950 et ce que l’on peut attendre des armes nouvelles mises au point pendant les années 1945-1950 permettent de tirer plusieurs conclusions. Lire la suite
J’ai lu avec le plus vif intérêt dans votre revue les pages consacrées par le contre-amiral Barjot à la question du Rhin (« Le Rhin et la sécurité française ») ; malheureusement, je ne puis me déclarer d’accord, ni avec l’auteur, ni avec la thèse du général de Gaulle à laquelle il se réfère. Lire la suite
Est-il besoin de rappeler que le Rhin a, jusqu’ici, constitué une base essentielle de la sécurité militaire française ? Mais ce qui est moins évident pour nous c’est que la partie du fleuve la plus inquiétante est celle qui arrose Cologne. L’étude de la guerre 1939-1945 en apporte la confirmation. Lire la suite
En cinq ans, de mai 1940 à mai 1945, un total de 2.700.000 tonnes de bombes fut déversé sur l’Allemagne et les territoires occupés. Or, jusqu’en janvier 1943, le tonnage lancé représentait à peine 5 % de ce total. C’est donc à partir de janvier 1943 que les 95 % du tonnage furent déversés sur l’Allemagne. Or, c’est à partir de 1943, que l’aviation alliée put disposer des aérodromes d’Afrique du Nord en plus de ceux de Grande-Bretagne. Aussi peut-on diviser l’histoire du bombardement stratégique sur l’Europe en deux périodes, à la césure desquelles se place la Conférence d’Anfa, de janvier 1943, qui donna de nouvelles directives aux forces aériennes chargées de mener la grande offensive contre la Festung Europa, et qui s’envolèrent des deux plates-formes aéronautiques ainsi créées aux flancs de l’Europe : la Grande-Bretagne et l’Afrique du Nord française. Lire la suite
Six ans de guerre sur mer permettent de reviser certaines définitions. Le navire porte-avions est un bâtiment de surface dont l’armement principal est constitué par des avions. Cette définition dérive de celle que l’on peut, par analogie, donner du cuirassé ou du croiseur, à savoir que ce sont des navires de surface dont l’armement principal est constitué par des canons. De même que le navire armé de canons s’est, au cours des trois derniers siècles, différencié en plusieurs types : vaisseaux, frégates, corvettes, au temps de la voile, puis cuirassés, croiseurs, contre-torpilleurs, escorteurs au temps de l’hélice, de même, au cours des trois dernières années, le navire armé d’avions a déjà commencé à se différencier suivant trois types : le porte-avions de combat lourd, le porte-avions de combat léger et le porte-avions d’escorte. Lire la suite
Dans l’après-midi du vendredi 9 mars 1945, les forces japonaises stationnées en Indochine ont attaqué par surprise les forces françaises qui s’y trouvaient immobilisées depuis 1940. Les opérations japonaises consistèrent en l’arrestation des autorités militaires et civiles, l’occupation des édifices publics, centraux télégraphiques et téléphoniques, stations radiophoniques, etc…, et le désarmement de nos troupes, surprises dans leurs quartiers. Lire la suite
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