(1905-1983) Philosophe, politologie et journaliste français. Normalien, agrégé de philosophie. Condisciple de Jean-Paul Sartre, il s’en sépare lors de la montée des totalitarismes, en ne rejoignant pas le camp de la gauche pacifiste, mais en prônant le libéralisme. Pendant la guerre, il rejoint Londres, mais se tient à distance de la France libre. Éditorialiste au Figaro et à L’Express, parallèlement à une carrière de grand universitaire, il affiche et il maintient des convictions libérales et atlantistes, à contre-courant à la fois du pouvoir gaulliste et de tous les mouvements intellectuels de gauche. Il s’affiche partisan de l’indépendance de l’Algérie dès 1957, mais, esprit indépendant, il soutient Georges Pompidou, puis Valéry Giscard d’Estaing, avant de s’opposer à François Mitterrand, après 1981. Partisan de l’armement nucléaire, dans la querelle qui oppose le général Beaufre à Gallois, il soutient les thèses du premier, car il refuse le recours ultime au tout ou rien. À ce titre, il est partisan du concept de riposte graduée de l’Américain McNamara.
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Note préliminaire : Le texte qui suit est la reproduction, dans sa forme orale improvisée, d’une conférence prononcée par l’auteur à l’occasion de l’ouverture du cycle annuel du Cours supérieur interarmées. L’auteur livre ses réflexions sur l’évolution et la validité de la notion traditionnelle de rapport de forces (1).
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Je me propose, comme souvent dans ces sortes de conférences, de commencer par des analyses, relativement abstraites, à la fois du vocabulaire et des théories, pour aborder le problème le plus difficile qui domine la pensée militaire française, mais que l’on a rarement le courage d’aborder franchement. Ce problème est le suivant : Comment peut-on concilier la participation française à l’Alliance atlantique avec l’affirmation d’une défense autonome fondée sur la dissuasion ? Lire la suite
Note préliminaire : cet article est la reproduction, dans sa forme orale et improvisée d’origine, d’un exposé fait par l’auteur le 25 septembre 1976 à l’Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN). Lire la suite
Conférence donnée à l’Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) le 1er décembre 1969. Lire les premières lignes
Le titre donné à cette conférence, « Rapport des forces dans le monde actuel », pourrait s’interpréter de deux manières : ou bien il s’agit essentiellement d’une analyse conceptuelle de la notion traditionnelle de rapport de forces telle qu’elle peut être transformée par un certain nombre des caractéristiques du monde dans lequel nous vivons, ou bien la relation des forces dans le monde actuel désigne une étude de fait des forces militaires, stratégiques ou classiques qui peuvent exister dans les différents pays. Bien entendu, il s’agira surtout dans cette conférence de la première interprétation car, s’il n’était question que de recenser le nombre et les types de vecteurs ou de têtes nucléaires disponibles dans les différents pays, la lecture du Military Balance, publié chaque année par l’Institut d’Études Stratégiques de Londres, y suffirait. Lire la suite
Nous reproduisons ici, dans sa forme orale et improvisée d’origine, un exposé fait par l'auteur le 25 septembre 1976 à l’Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN). Après un rappel des notions théoriques, et notamment des conceptions américaine et française relatives à l’usage de la menace nucléaire, il s’interroge sur le paradoxe d’une défense qui se veut autonome tout en admettant le maintien de la France dans l’Alliance atlantique. Lire les premières lignes
Ce texte est la reproduction, dans sa forme orale improvisée, d’une conférence prononcée à l’occasion de l’ouverture du cycle annuel du Cours Supérieur Interarmées. L’auteur livre ses réflexions sur l’évolution et la validité de la notion traditionnelle de rapport de forces (qui tient une large place dans son ouvrage fondamental : Paix et guerre entre les Nations). Lire les premières lignes
Ce texte est la reproduction fidèle d’une conférence improvisée par l'auteur, Professeur au Collège de France, à l’occasion de l’ouverture du cycle d’études du Cours Supérieur Interarmées, le 9 octobre 1974. Au moment où, suivant les directives du ministre de la Défense (Jacques Soufflet), le chef d’état-major des Armées (François Maurin) veut voir étudier et résoudre dans un sens à la fois libéral et efficace le problème de la circulation des idées dans les Armées, cet exposé est on ne peut plus d’actualité. Lire les premières lignes
Exposé de l'éminent sociologue à la séance solennelle de cinq académies, le 25 octobre 1972. Lire les premières lignes
Conférence donnée à l'Institut des hautes études de Défense nationale (IHEDN) le 1er décembre 1969. Lire les premières lignes
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