M. Frédéric Encel est docteur en géopolitique (Institut français de géopolitique), professeur de relations internationales à l'ESG et essayiste. L'auteur enseigne également à la préparation ENA de Sciences-Po Rennes, et vient de publier Géopolitique du sionisme, stratégies d'Israël (Armand Colin, 2006). Frédéric Encel is Professor of International Relations at the Ecole Supérieure de Gestion, also teaching at Sciences-Po, Rennes
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Dès les premières vagues de décolonisation, les États africains et Israël nouent des relations sur le fondement de représentations partagées. Ces liens évoluent fortement au gré de l’actualité internationale et de l’émergence d’Israël comme puissance incontestée du Moyen-Orient. Cette stature nouvelle consacrée par les guerres des Six-jours (1967) et du Kippour (1973), ainsi que la traduction de la guerre froide sur le continent mettent fin à cet attrait réciproque, ce à l’exception notable de l’Afrique du Sud dont les relations avec l’État hébreu ont été pourtant longtemps surestimées. C’est seulement dans les années 90 que s’amorce le rétablissement d’une certaine normalité entre les États du continent et Israël.
La victoire de M. Kadima aux dernières élections israéliennes traduit une tendance dont participent la barrière de sécurité et l’évacuation de la Bande de Gaza, décidées par les gouvernements successifs d’Ariel Sharon. Au-delà de ce choix politique, les citoyens israéliens ont ainsi décidé de vivre séparément de leur voisin palestinien ; ce qui va modeler pour les décennies à venir l’atlas géostratégique du Proche-Orient. Cet infléchissement politique, conséquence directe de l’augmentation de la violence depuis le début de l’Intifada Al-Aqsa, conduit à s’interroger sur la validité du modèle stratégique israélien qui s’est constitué empiriquement au fil des victoires sur les armées arabes.
Les attentats du 11 septembre 2001 ont donné lieu à une vaste offensive américaine contre le terrorisme islamiste à travers le monde. La première phase de cette lutte fut victorieusement menée en Afghanistan, dont le régime barbare taliban abritait Al-Qaïda . Tandis que le réseau d'Oussama ben Laden entretient des objectifs de nature apocalyptique liés à la soumission de l'Occident judéo-chrétien par l'islam, les États-Unis d'Amérique entendent conserver leur suprématie d'hyperpuissance. Au service de ces objectifs diamétralement opposés, les deux camps mènent ainsi, respectivement, une stratégie de déstabilisation des États musulmans alliés de Washington, et le maintien au pouvoir de ces mêmes régimes (Pakistan, Arabie saoudite...). Comme après la guerre du Golfe de 1991, on assiste à une redistribution des données géostratégiques du Proche à l'Extrême-Orient. Au-delà de l'analyse objective de cette nouvelle guerre, les démocraties occidentales – la France en particulier – doivent s'impliquer directement ; à travers New York, c'est en effet l'ensemble du monde libre dont les fondements philosophiques ont été frappés par une nouvelle forme de totalitarisme belliqueux. Le terrorisme islamiste, comme tous les autres, doit être impitoyablement combattu.
Les attentats du 11 septembre 2001 ont donné lieu à une vaste offensive américaine contre le terrorisme islamiste à travers le monde. La première phase de cette lutte fut victorieusement menée en Afghanistan, dont le régime barbare taliban abritait Al-Qaïda. Tandis que le réseau d'Oussama ben Laden entretient des objectifs de nature apocalyptique liés à la soumission de l'Occident judéo-chrétien par l'islam, les États-Unis d'Amérique entendent conserver leur suprématie d'hyperpuissance. Au service de ces objectifs diamétralement opposés, les deux camps mènent ainsi, respectivement, une stratégie de déstabilisation des États musulmans alliés de Washington, et le maintien au pouvoir de ces mêmes régimes (Pakistan, Arabie saoudite...). Comme après la guerre du Golfe de 1991, on assiste à une redistribution des données géostratégiques du Proche à l'Extrême-Orient. Au-delà de l'analyse objective de cette nouvelle guerre, les démocraties occidentales – la France en particulier – doivent s'impliquer directement ; à travers New York, c'est en effet l'ensemble du monde libre dont les fondements philosophiques ont été frappés par une nouvelle forme de totalitarisme belliqueux. Le terrorisme islamiste, comme tous les autres, doit être impitoyablement combattu.
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Un an après le début de l’invasion de l'Ukraine par la Russie, quel est le bilan de l’action de l’Union européenne, de sa politique de sécurité et de défense et de sa solidarité avec l’Ukraine ? Le centre Europe Direct de la mission Europe du département de Seine-et-Marne initie un dialogue participatif entre le public, des élus et des experts sur le campus de Melun de l’Université Paris-Panthéon-Assas (Paris 2)
Avec la présence de :
Jean-Louis Thiériot, député de Seine-et-Marne, vice-président de la Commission de la défense nationale et des forces armées de l’Assemblée nationale
Anne de Tinguy, historienne et politologue, spécialiste de la politique étrangère de la Russie et de l’Ukraine
Jean-Vincent Holeindre, professeur de sciences politiques, directeur du Centre Thucydide, centre de recherches en relations internationales (Paris 2)
Modération des débats par Marie-Christine Vallet, journaliste spécialiste des questions européennes.
À 18 h 30, amphithéâtre Reine Blanche du campus de Melun de l’Université Paris-Panthéon-Assas – 19, rue du Château 77000 Melun
Sur inscription : https://www.seine-et-marne.fr/fr/inscription-conference-conflit-russo-ukrainien
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Institutions, ministères, médias...