Mali : mort du chef militaire du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM)
Logo opération Barkhane (© Dominique Faget / AFP)
Vendredi 13 novembre, la ministre des Armées, Florence Parly, a annoncé la neutralisation par la force Barkhane d’un haut placé dans les rangs d’Al-Qaïda au Sahel, le chef militaire du GSIM (Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans), Bah Ag Moussa, survenue le 10 novembre. Un succès dans le cadre d’une opération mise en place depuis plusieurs jours.
Un succès majeur dans la lutte contre le terrorisme islamiste
Pour Florence Parly, la mort de Bah Ag Moussa, chef militaire, cadre d’Al-Qaïda dans la zone du Sahel constitue un « nouveau coup dur » qui vient retirer à Iyad Ad Ghali, chef du GSIM, son principal adjoint. Une opération qui, selon toute vraisemblance, vient affaiblir les positions d’Al-Qaïda au Sahel. Les forces françaises avaient déjà connu un succès semblable les 30 octobre et 6 novembre derniers.
Bah Ag Moussa était considéré comme un cadre de la mouvance djihadiste au Sahel et particulièrement au Mali. Il était à l’origine de plusieurs attaques survenues ces dernières années contre les forces internationales et maliennes. Il était, en outre, chargé de la formation des nouvelles recrues pour le groupe local affilié à Al-Qaïda, en tant que chef militaire des djihadistes au Mali.
Une opération menée dans le but de neutraliser des cadres du GSIM
Le porte-parole de l’État-major des armées, le colonel Frédéric Barbry, a précisé les modalités de cette opération, qui a été planifiée de longue date. Mobilisant d’importants moyens de renseignement, elle visait des cadres du GSIM. Dans cet objectif, à la suite des opérations de renseignement qui ont eu lieu en amont – et desquelles la ministre des Armées se félicite – l’opération a disposé des moyens de plusieurs drones, quatre hélicoptères ainsi que d’une « quinzaine de commandos au sol », selon l’état-major des armées.
Publié le 13 novembre 2020