MBDA a procédé à un premier tir de missile moyenne portée (MMP) depuis un véhicule Sabre d’Arquus. Un succès pour l’industrie de défense française et pour Arquus, dont le Sabre a montré sa grande polyvalence. Le tir d’essai a été effectué dans le cadre d’une campagne de tirs, soutenue par la Direction générale de l’armement (DGA) et l’Armée de terre.

La polyvalence des véhicules Sabre d’Arquus

Le tir a été réalisé en mode « accrochage avant tir » contre un char se trouvant à 3 500 mètres de distance, avec un rapide basculement en mode « Tire et Oublie », afin de permettre une totale mobilité du véhicule après le tir. Une mobilité qui a montré la grande polyvalence des véhicules Sabre. Selon Arquus, le poste de tir MMP intégré sur le Sabre offre une ergonomie optimisée, permettant également l’utilisation d’une arme sur la circulaire afin d’assurer l’auto-défense du véhicule.

Le Sabre est un véhicule hérité du Sherpa Light, et correspond aux besoins de furtivité des forces spéciales. En effet, lors du débriefing, annonce l’équipementier automobile, le tireur de l’Armée de terre s’est montré très enthousiaste à l’issue de cet essai : « l’installation de tir est sûre, l’ergonomie adaptée à une visée aisée et le lancement s’est déroulé sans aucune gêne du tireur et de façon toujours aussi discrète ».

Un succès pour l’industrie de défense

Le Sabre est en mesure d’intervenir rapidement au-delà des lignes de front et de remplir des missions de reconnaissance de l’espace de bataille, d’assaut rapide et d’appui-feu. Grâce à ses réservoirs additionnels, son poids total autorisé en charge (PTAC) de 11 tonnes et ses systèmes de communication, il est en mesure de conduire des opérations de longue durée sur différents théâtres d’opérations. Le fabricant Arquus rappelle que le Sabre est destiné aux marchés export, où il a d’ores et déjà obtenu quelques succès.

Du côté de MBDA, le premier missile MMP de cinquième génération utilisé lors de ce tir d’essai est le premier de ce type à avoir été déployé au combat, et sert depuis deux ans l’Armée de terre française. Flexible et polyvalent, utilisé sur différentes zones de combat, il constitue un véritable atout pour les forces spéciales qui évoluent sur de grandes distances, permettant un réapprovisionnement en munitions supplémentaires par aérolargage.

Publié le 14 décembre 2020