Ce livre nous replonge dans les plus belles pages de l’aventure aéronautique françaises. L’entreprise porte le nom de son fondateur : Louis Breguet. L’auteur de ce beau livre est historien de formation. Son nom : Emmanuel Breguet. C’est bien vers un descendant de l’industriel que l’éditeur a fait appel pour saluer cette ambition qui a produit certains des avions qui ont fait l’identité et l’histoire du pays.
On s’arrêtera sur le Breguet XIV, l’avion des lignes Aéropostale dont la silhouette apparaît sur le billet de 50 francs (le dernier avec le passage à l’Euro). Un chapitre aussi sur le modèle XIX, l’avion conçu pour les grands raids. Voici le Breguet Deux-Ponts, production remarquable de l’après-guerre et symbole de la renaissance de l’aviation française de l’après-guerre. Oui, osons le dire, ce quadrimoteur préfigure, dès les années 1950, l’Airbus A380. Voiture volante en 1935, véhicule électrique, hélicoptère à rotors contrarotatifs, Breguet est un laboratoire d’innovations. Tel est l’esprit qui conduit à la conception du modèle 941, un avion dédié aux liaisons interurbaines et qui a failli conquérir le marché américain. En 1967, Breguet passe sous le contrôle de Dassault qui enrichit son catalogue avec le Jaguar, l’Alizé et l’Atlantic.
Un très bel objet. Que du plaisir. Un collector. ♦