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Ishiwara, l’homme qui déclencha la guerre

Bruno Birolli, "Ishiwara, l’homme qui déclencha la guerre" Armand Colin et ARTE Éditions, Paris 2012, 252 p., sans index.
Ishiwara, l’homme qui déclencha la guerre

L’auteur, qui travaille pour Le Nouvel Observateur en Asie, a écrit le texte d’un film composé d’images d’archives ayant pour sujet l’épisode militaire japonais des années 1930 et 1940 – film dont le titre fait d’Ishiwara Kanji « L’homme qui déclencha la Seconde Guerre mondiale ». Ce livre, produit conjoint, a un sous-titre moins fanfaron mais exagéré tout de même. Le colonel Ishiwara fomenta, avec des moyens spartiates, le coup qui amena d’abord l’occupation de la Mandchourie en 1931 et ensuite l’essai sur place d’une sorte d’administration devançant l’extension au Japon d’un modèle de régime fasciste original.

L’aventure fit un abcès au Japon : le régime militaire, lequel s’en vint dans la guerre mondiale en pataugeant dans une Asie orientale en décomposition. Il ne fallait pas faire la guerre dans la Chine infestée, surtout après avoir déjà fait la même sorte d’erreur en Sibérie.

Or, Ishiwara prévint et il fut exclu de l’appareil politique militaire pour avoir parlé.

Cela, l’auteur l’expose bien mais des mots tels que « déclencha la Seconde Guerre mondiale » invalident un titre. Pour réaliser le film, Bruno Birolli et Paul Jenkins ont été secondés par des conseillers japonais sachant dire que la masse des officiers de l’Armée impériale était issue de la paysannerie qui souffrait d’exploitation sociale et souvent de vraie misère. La question agraire a rendu désirable le protectorat (plutôt un « proconsulat césariste » d’ailleurs, et qui chercha à assimiler des méthodes de développement soviétiques). Il fallait un plan. La Mandchourie fit des essais de plan pour le Japon. Mais faire la guerre c’était trébucher.

Le métier de l’historien et celui du reporter en histoire ne s’accordent pas ; le deuxième a pour objet la distraction. À la page 20, l’auteur fait d’une querelle dynastique qui se profile, « la première en dix siècles » : c’est en 476 ans ! Et à la page 62 il attribue à Mark Peattie un jugement de Sir George Sansom. S’est-il même demandé si le peuple japonais d’aujourd’hui ne voit pas en Ishiwara un Bugeaud de la Mandchourie ? Les meilleurs livres sur Ishiwara Kanji sont ceux de Peattie (Princeton University Press, 1975) et d’Alvin D. Coox, Nomonhan (Birolli ne le cite pas). En France il n’y a probablement pas de bonnes sources sur le sujet choisi. Il faut aller chercher les ouvrages d’Ishiwara classés par Tsunoda Jun. Dans « L’Histoire des Guerres » (Sensôshi taikan), il souligna que la notion de patriotisme (Kokutai) que les militaires japonais comptaient vendre en Asie n’était pas transmissible aux Asiatiques ! S’il est juste de s’en servir envers les Japonais dans un livre, il vaudrait mieux ne pas s’en pourlécher quand c’est le plan qui compte.

Le livre esquisse les coups militaires dégradants qui ont vicié l’opinion mais il n’étudie pas où, dans le peuple japonais, a germé et forci la volonté de faire la guerre ; or, ce serait la question principale. De son côté le film met en scène Tojo bien trop tôt et le montre machiavélique quand il a été surprenant de franchise (l’histoire de « l’aide mémoire » de sa déposition au Procès du crime contre la paix – Procès de Tokyo – en fait foi). Il faut dire que toute une période historique est opaque parce que le procès a installé des stéréotypes. Peu d’historiens français savent qu’Henri Bernard, le juge français, a formulé un large dissentiment parce que, disait-il, on n’aurait pas dû juger sans examiner aussi quelles avaient pu être les responsabilités des États-Unis dans l’entrée en guerre. Molière s’est occupé des médecins, les reporters en histoire regrettent qu’il n’ait rien fait pour eux. (Lire le droit de réponse de Bruno Birolli)

Jean EsmeinDate de publication : 14 décembre 2012    

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