Technoglobalisation
Philippe Baumard
Nous avons choisi un titre court pour ce panel. Il permet de poser la question de la gouvernance globale, actuelle et sociétale, ancrée dans une dimension technique, elle-même extraterritoriale. En observant les dernières évolutions des cadres réglementaires en Europe et dans le monde, nous constatons une sorte de vague de propagation qui commence aux États-Unis, touche généralement l’Europe des pays anglo-saxons, puis la France. En regardant quelles sont les natures ou les détails de ces réglementations, les similarités sont surprenantes ; à tel point que l’on en vient à se demander d’où provient le cadre et si celui-ci fait vraiment l’objet d’un débat parlementaire ou local avant de devenir une réalité globale.
Dans ce panel, nous tenterons de comprendre en quoi cet avènement technique – et on ne parle pas uniquement de l’intelligence artificielle (IA) – est présent dans toutes les dimensions : alimentaire, défense, matériaux, numérique, digitalisation… Cette nouvelle forme de gouvernance, qui n’est pas une gouvernance d’état mais de fait, va transformer les sociétés « pour le meilleur ou le pire », comme le consacre la formule.
Nous avons le plaisir d’accueillir Nadim Kobeissi, fondateur de Symbolic Software, docteur en cryptographie appliquée à l’École normale supérieure (ENS-Ulm), et qui est connu pour la création du logiciel de cryptographie Cryptocat. Les connaisseurs en cryptographie en ont entendu parler à l’occasion de son utilisation pendant et après les Printemps arabes. Nous accueillons également Diana Filippova, spécialiste du numérique, auteure, essayiste, et, depuis 2020, conseillère Innovation, numérique, égalité femmes-hommes, droits humains, ville du quart-d’heure à la mairie de Paris.
Nadim Kobeissi
Au cours des dernières années, nous avons assisté à une évolution majeure de l’approche réglementaire de l’Union européenne concernant Internet et les technologies personnelles. De nombreuses propositions ont vu le jour, certaines d’entre elles suscitant de vives inquiétudes quant à leur applicabilité, leur efficacité et leur respect des droits fondamentaux.
Je suis ici pour souligner qu’une grande partie de l’élan qui sous-tend cette législation est mal informée. Ce n’est pas parce que je veux moins de réglementations, parce que je déteste les règles ! C’est simplement parce que, du point de vue d’un expert technique en sécurité numérique et en cryptographie, la France essaie de réglementer l’ère numérique de la même manière qu’elle réglementerait également les voitures en excès de vitesse en exigeant que toutes les roues soient dorénavant en béton… Je tiens surtout à souligner l’importance cruciale d’élargir le débat : je ne cherche pas à faire de la critique pour la critique. Je ne suis pas là pour faire un récital de poésie sur les droits de l’homme sans tenir compte des situations graves et souvent très laides auxquelles des professionnels, comme le général de la gendarmerie, doivent faire face en permanence. Je suis ici parce que l’establishment français aborde parfois certains sujets profondément importants avec ce que l’on peut, en toute justice, décrire comme des réactions de panique ou une simple paresse intellectuelle, et qui, par conséquent, ne font qu’affaiblir la confiance du public dans les institutions de l’État, tout en ne contribuant guère à résoudre les questions de sécurité et d’ordre public.
Droit au chiffrement
Le chiffrement est aujourd’hui un droit fondamental. Il est essentiel pour garantir la confidentialité des communications et protéger les citoyens contre la surveillance de masse. Chiffrer ses communications est une pratique courante qui garantit que nos échanges ne soient lus que par leurs destinataires légitimes. C’est une extension de notre droit à la vie privée, protégé par l’article 8 de la Convention européenne des droits de l’homme. Cette pratique est adoptée par diverses professions, des militants aux journalistes, en passant par les avocats et les médecins, et est popularisée par des applications comme WhatsApp ou Signal.
Cependant, dans une affaire récente dans laquelle sept personnes ont été mises en examen pour « association de malfaiteurs terroristes » en décembre 2020, la DGSI a publié un communiqué dans lequel elle attribue l’utilisation de Tor, une technologie de navigation privée sur Internet, comme étant un signe de « comportements clandestins ». Un juge chargé de l’affaire a, en outre, déclaré que l’utilisation de l’application de messagerie populaire Signal, ainsi que l’utilisation d’ordinateurs portables ou de téléphones chiffrés, constituaient des motifs de comportement suspect et potentiellement criminel. Après leurs arrestations, les mis en examen sont, comme précisé par La Quadrature du Net, systématiquement interrogés sur leur utilisation des outils de chiffrement et sommés de se justifier : « Utilisez-vous des messageries cryptées comme WhatsApp, Signal, Telegram, ou ProtonMail ? », « Pour vos données personnelles, utilisez-vous un système de chiffrement ? », « Pourquoi utilisez-vous ce genre d’applications de chiffrement et d’anonymisation sur Internet ? ». Le lien supposé entre chiffrement et criminalité est clair : au total, on dénombre plus de 150 questions liées aux pratiques numériques.
Il est donc important de noter ce qui suit :
• Signal est une application de messagerie qui compte des millions d’utilisateurs dans le monde et qui a été largement financée par les fondateurs de WhatsApp. La technologie de chiffrement de Signal est identique à celle utilisée par WhatsApp. Des milliards de personnes utilisent quotidiennement ces applications.
• Tous les iPhone, téléphones Samsung et téléphones Google chiffrent, par défaut, toutes les données stockées localement. Tous les ordinateurs portables Mac d’Apple sont livrés avec une fonction de chiffrement prête à l’emploi, appelée FileVault, et tous les ordinateurs portables Windows de qualité professionnelle sont livrés avec une fonction de chiffrement de disque équivalente, appelée BitLocker.
Il est important de se rendre compte que ce genre de réflexion, de la part des législateurs, ne fait que signaler aux citoyens français que les institutions gouvernementales sont incompétentes et qu’elles ne sont pas dignes de confiance. Aucun criminel n’est arrêté de cette manière, aucune sécurité n’est appliquée de cette manière. C’est un spectacle qui réduit la confiance du public dans les institutions, et qui ne présente aucun avantage. Ces actions semblent suggérer que la protection de la vie privée est synonyme de comportement suspect ou clandestin. Cette perspective est non seulement erronée, mais elle est également dangereuse, car elle risque de dissuader les citoyens d’utiliser des outils essentiels pour protéger leurs données personnelles.
Le paradoxe est que la plupart des cybercriminels n’ont pas vraiment besoin de se préoccuper d’utiliser le chiffrement pour se lancer dans des activités criminelles. Une grande partie de la cybercriminalité en France aujourd’hui est, en fait, réalisée de différentes façons, comme ces faux courriels ou SMS que l’on a tous déjà reçus, qui demandent de payer une fausse amende ou de suivre un faux colis Amazon. Beaucoup de ces messages proviennent de centres de données en Moldavie, et certains pourraient même faire partie d’initiatives parrainées par des États étrangers pour saper la cybersécurité civile française à grande échelle.
Projet de loi SREN
Le projet de loi visant à sécuriser et réguler l’espace numérique (dit SREN) est un autre exemple frappant des défis auxquels nous sommes confrontés en matière de réglementation d’Internet. Ce projet de loi, qui vise à réguler les contenus en ligne, semble ignorer la réalité complexe et nuancée de l’espace numérique. Par exemple, il est proposé d’obliger les plateformes à conserver les messages éphémères échangés, une mesure qui pourrait avoir des implications profondes pour la vie privée des utilisateurs.
En outre, la proposition du projet de loi SREN d’intégrer un code de censure directement dans les navigateurs web est particulièrement alarmante. Mandater l’intégration d’un code spécifique dans tous les principaux navigateurs web est une idée qui, à première vue, peut sembler séduisante pour certains régulateurs souhaitant exercer un contrôle sur l’espace numérique. Cependant, une telle proposition est, non seulement, techniquement irréalisable, mais profondément problématique sur le plan éthique et pratique. Les navigateurs web, en tant que portails d’accès à Internet, sont conçus pour être neutres, offrant aux utilisateurs la liberté de naviguer et d’accéder à l’information sans entrave. Imposer un code gouvernemental dans ces navigateurs reviendrait à compromettre cette neutralité fondamentale, transformant des outils d’accès libre en instruments de surveillance ou de censure.
Par ailleurs, l’idée de mandater un code dans tous les navigateurs majeurs sous-estime la diversité et la complexité de l’écosystème des navigateurs. Avec une multitude de navigateurs disponibles, allant des géants comme Google Chrome, Mozilla Firefox, Microsoft Edge ou Apple Safari à des alternatives plus spécialisées et open-source, l’application uniforme d’un tel mandat serait un cauchemar logistique. Sans parler des implications en matière de sécurité : introduire un code gouvernemental pourrait créer des vulnérabilités, exposant potentiellement des millions d’utilisateurs à des risques.
Enfin, l’histoire nous a montré qu’il est très difficile pour une autorité centrale et établie de décider avec autorité de ce qui est une menace et de ce qui ne l’est pas. Nous avons vu ce même type d’autorité, tout récemment encore, déclarer que Signal et WhatsApp étaient des indicateurs de menace. Qui décide quel type d’expression est si menaçant que nous devons modifier tous les navigateurs web pour l’interdire purement et simplement ?
L’approche actuelle du gouvernement en matière de réglementation semble être axée sur la censure et l’autoritarisme. Sur le plan éthique, une telle initiative ouvrirait la porte à un glissement dangereux. Aujourd’hui, il pourrait s’agir d’un code pour des raisons de sécurité ou de réglementation, mais demain, qu’est-ce qui empêcherait l’extension de ces mandats à des fins plus autoritaires ou restrictives ? Les responsables des institutions présentes aux XIIIes Assises nationales de la recherche stratégique paraissent largement érudits et raisonnables ; mais le citoyen n’a aucune garantie que leurs successeurs partageront le même état d’esprit. Une fois que le précédent est établi, il devient plus facile d’étendre et d’abuser de ce pouvoir, menant potentiellement à une censure accrue, à une surveillance de masse et à une érosion de la confiance des utilisateurs dans les outils numériques qu’ils utilisent au quotidien.
Aucun pays, jusqu’à présent, n’a tenté d’imposer l’intégration d’un code de censure ou de surveillance contrôlé par le gouvernement dans tous les principaux navigateurs web. Il s’agit d’une démarche sans précédent qui soulève des questions fondamentales sur la liberté d’expression, la vie privée et la confiance dans l’espace numérique. La France doit se demander si elle souhaite véritablement être le premier pays de l’Union européenne, voire le premier au monde, à emprunter cette voie.
Il est essentiel de se rappeler que la censure, sous quelque forme que ce soit, est une atteinte à la liberté d’expression. Précisons que je comprends la priorité que beaucoup peuvent raisonnablement accorder aux questions d’ordre et de cohésion sociale. Ma riposte serait que les discours violents sont probablement le symptôme d’un manque d’ordre social, et non la cause. Si nous admettons que c’est le cas, c’est à la cause qu’il faut s’attaquer, et non au symptôme.
Surveillance des smartphones
L’article 3 du projet de loi dite « d’orientation et de programmation du ministère de la Justice », récemment discuté en France, vise à légitimer la transformation des smartphones en outils de surveillance. Il s’agit d’un pouvoir dont les forces de l’ordre disposent déjà en France, mais cette loi le légitime davantage, en permettant aux forces de l’ordre de transformer à distance n’importe quel smartphone en dispositif d’espionnage en prenant le contrôle de sa géolocalisation, de son appareil photo et de son microphone grâce à l’exploitation de bogues logiciels et en piratant essentiellement le téléphone.
Cette capacité d’espionnage existe déjà – sous une forme juridiquement moins encadrée. La question est de savoir à quel point elle sera contrôlée et restreinte par les juges, ne sera-t-elle utilisée que dans des cas de sécurité extrêmement graves, ou seulement pour les infractions punies d’au moins cinq ans d’emprisonnement, ou nécessitera-t-elle un mandat valable pendant 15 jours et renouvelable une seule fois… Le problème est qu’à chaque fois que nous parlons des risques de mesures comme celle-ci, nous parlons de la question d’un nouveau précédent judiciaire. Ce n’est pas le pouvoir en place aujourd’hui qui me préoccupe, mais bien celui qui serait amené à lui succéder. Des personnes, mesurées ou tout simplement autoritaires, seraient armées des nouveaux précédents judiciaires qui sont accordés grâce à ces lois. C’est, simplement, trop de pouvoir à donner à l’État et ce d’une manière indéfinie.
Cette mesure pourrait, en outre, avoir des conséquences imprévues en matière de sécurité. Si notre gouvernement peut activer à distance les appareils électroniques, cela signifie qu’il existe une porte dérobée ou une vulnérabilité qui permette cette action. Ces vulnérabilités pourraient être exploitées par des acteurs malveillants, tels que des pirates informatiques, pour accéder aux informations des utilisateurs ou pour commettre d’autres actes malveillants. Au lieu de renforcer la sécurité, une telle mesure pourrait la compromettre davantage. Et je suis désolé de dire que je ne crois tout simplement pas que la France dispose d’un avantage en matière de cybersécurité qui puisse empêcher, par exemple, la Chine d’exploiter ces scénarios pour espionner les citoyens français. En clair, si la France découvre une vulnérabilité de type « zero-day », la Chine l’a probablement déjà stockée pour une semaine. Il est donc préférable de corriger autant de failles que possible, en les rendant impuissantes pour toutes les parties, plutôt que de les stocker comme des armes.
Aujourd’hui, posséder un smartphone n’est plus un simple luxe ou un gadget technologique, c’est devenu une nécessité absolue pour la survie dans notre société moderne. Ces appareils sont bien plus que de simples téléphones. Ils sont essentiels pour travailler, étudier, gérer nos finances, accéder à des services de santé, et même pour des tâches aussi basiques que faire ses courses ou utiliser les transports en commun. Dans de nombreux cas, ne pas avoir de smartphone équivaut à être coupé du monde moderne, à être désavantagé socialement, économiquement et même culturellement.
Transformer les smartphones, qui sont devenus des extensions de nous-mêmes, en outils de surveillance omniprésents, c’est forcer les citoyens à choisir entre participer à la société moderne et protéger leurs droits les plus élémentaires.
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Il est apparent que la France semble, à l’heure actuelle, s’égarer dans un labyrinthe de propositions législatives malavisées et potentiellement liberticides. L’élément le plus stupéfiant dans cette situation est qu’il existe des preuves accablantes de compétences réelles à des postes d’autorité. Puisque c’est le cas, pourquoi nous retrouvons-nous continuellement avec des propositions législatives qui semblent fondamentalement mal interpréter l’approche de la cybersécurité ? Pourquoi l’approche est-elle si inévitablement maladroite et directement contraire à la façon dont la technologie fonctionne de nos jours ?
Ma position est que ces mesures ne contribuent que très peu à l’ordre social, tout en contribuant fortement à l’érosion de la confiance dans nos institutions et dans la manière dont elles choisissent de relever les défis de l’ère numérique. Il est urgent que la France change de cap. Il est temps d’ouvrir le débat, d’écouter les experts, de construire une législation efficace, respectueuse des droits fondamentaux et à la hauteur des enjeux du XXIe siècle. Si nous ne le faisons pas, nous risquons de laisser en héritage une France affaiblie, divisée et en décalage avec son temps. Et cela, aucun citoyen français ne devrait l’accepter.
Diana Filippova
Il y a peut-être cinq ou dix ans tous les entrepreneurs et les personnes qui intervenaient dans le secteur de la tech prononçaient toujours la même phrase lorsqu’on parlait de l’influence politique de technologie sur la démocratie : la technologie est neutre. On entend ce motto depuis les années 1990, une sorte d’idéal politique qui s’est révélé être le contraire de ce qu’était la technologie. En effet, au XIXe siècle déjà, lorsque les techniques, notamment industrielles, ont commencé à avoir une influence fondamentale sur la transformation de nos sociétés, les techniques étaient déjà politiques. Lorsqu’une usine arrive dans un milieu qui est encore peu urbain, elle va transformer en profondeur l’organisation du village ainsi que celle des familles, du travail des enfants et des femmes… Cela va également transformer le paysage, la terre, la nature. Dès le début de la révolution industrielle, l’arrivée des techniques et l’industrialisation des techniques est un projet profondément politique, puisque cela prépare l’arrivée des démocraties autour d’une classe ouvrière implantée. C’est le propos que je développe dans mon livre paru en 2019, intitulé : Technopouvoir. Dépolitiser pour mieux régner (1). J’essaie d’y expliquer que le développement des technologies a toujours été rendu possible par une coopération et une intervention du gouvernement par les politiques et inversement, les techniques ont été un outil de pouvoir pour le contrôle et la surveillance, parfois tout à fait fondamental depuis le XIXe siècle. Cela ne date pas des vingt dernières années.
À chaque fois qu’il y a eu un moment de guerre ou de conflit international, les techniques ont connu un développement puissant. C’est le cas pendant les deux guerres mondiales. Il existe également un exemple, moins militaire mais non moins significatif pour le monde d’aujourd’hui, celui du tournant des années 1980. À cette époque, un nouveau modèle a été implanté aux États-Unis et en Europe, particulièrement en Grande-Bretagne : le néolibéralisme ou la révolution néoconservatrice. Pendant ces années, les technologies et les techniques ont joué un rôle fondamental au développement de l’ordinateur personnel. En effet, son implantation dans tous les foyers et dans toutes les entreprises a servi une certaine globalisation de ce modèle reagano-thatchérien (du nom de Ronald Reagan, président des États-Unis, et de Margaret Thatcher, Premier ministre britannique), dont nous sommes aujourd’hui les héritiers tout à fait directs, du moins en Occident. C’est à ce moment que des investissements massifs ont été dirigés dans certaines aires géographiques, notamment dans la Sillicon Valley, qui ont connu une alliance particulièrement bien structurée et réfléchie entre le département de défense et de sécurité d’État et les entreprises privées.
Nous sommes aujourd’hui avec le monde d’Internet et des technologies telles qu’on les connaît, les produits de cette époque-là. C’est une époque qui ne porte pas seulement un projet technologique, mais un projet politique. Je reviens donc à cette fameuse assertion, les technologies sont neutres, qu’on entend encore malheureusement trop souvent. Non seulement elles ne le sont pas, mais elles ne le sont pas par dessein. Elles sont, dès le départ, essentiellement politiques.
Ainsi, le monde dans lequel on est aujourd’hui relève d’une collusion, qui n’est pas un complot, mais une mise en commun d’intérêts et de techniques entre le secteur de l’économie, des techniques et des pouvoirs publics pour mettre en commun leurs ressources et développer un très grand secteur que l’on appelle souvent techno-industriel et qui permet de porter un projet politique de globalisation particulière.
Voilà pour ce qui concerne le techno-pouvoir. ♦
(1) Filippova Diana, Technopouvoir dépolitiser pour mieux régner, Les liens qui libèrent, 2019, 288 pages.