Le contexte impose aujourd’hui de renforcer notre protection collective. Ce besoin se concrétise, entre autres, par l’augmentation des budgets consacrés à la sécurité au sens large (défense, sécurités intérieure et civile…). La volonté apparaît également de réimpliquer le citoyen dans la protection de la Nation afin de la « densifier » (Service national universel). Il est ainsi proposé d’introduire une obligation de formation (initiale et continue) à la protection de la Nation et de participation à cette protection, dans la durée. Cette obligation serait liée à l’individu (qualification, encadrement exercé) et à son emploi (proximité avec la protection, utilité pour la Nation). En d’autres termes, les mesures à venir (notamment sur le SNU) peuvent exiger des élites une implication à la mesure de leur rôle social car elles peuvent et doivent plus.