L’Armée de l’Air et de l’Espace contribue à exploiter la troisième dimension comme un champ de manœuvre diplomatique en y déployant ses moyens pour produire de l’influence ou de la coercition. Les déploiements comme Pégase (2022) illustrent cette diplomatie de la puissance aérienne, fondée sur la projection de force et de puissance, qui concourt à la mise en œuvre de la stratégie française en Indo-Pacifique.
Influer et contraindre : la diplomatie aérienne
La diplomatie et la guerre sont traditionnellement opposées par les théoriciens des relations internationales. Dans l’analyse rationnelle des relations internationales conduite par Raymond Aron dans Paix et guerre entre les nations, le diplomate et le soldat symbolisent les relations interétatiques qui « comportent, par essence, l’alternative de la guerre et de la paix » (1). La puissance d’un État sur la scène internationale se traduit alors par sa capacité à imposer sa volonté soit par les armes, soit par la négociation diplomatique.
Néanmoins, les termes de l’alternative n’apparaissent pas complètement indépendants et Raymond Aron reconnaît une certaine forme de porosité lorsqu’il affirme que : « Si par définition, la stratégie, conduite des opérations militaires, ne joue pas quand les opérations n’ont pas lieu, les moyens militaires sont partie intégrante des instruments qu’utilisent les diplomates » (2). Par exemple en juin 2002, lorsque les États-Unis déploient l’USS George Washington dans le golfe Arabo-Persique pour faire pression sur l’Irak qu’ils accusent de produire des armes de destruction massive et de soutenir le terrorisme. L’amiral Michael Mullen qui commande le groupe aéronaval déclare à la presse qu’il conçoit ce déploiement « comme la colonne vertébrale de l’effort diplomatique en cours ». Ce rôle est aussi reconnu par l’historien des relations internationales Jean-Baptiste Duroselle qui, dans l’avant-propos de l’ouvrage Diplomatie et outil militaire de Jean Doise et Maurice Vaïsse, affirme : « Ainsi, dans l’énorme machine qui fait fonctionner la politique extérieure d’un grand pays important, l’outil militaire joue un rôle spécifique, essentiel, mais non total » (3).
Cette utilisation des moyens militaires par les acteurs internationaux – États ou organisations interétatiques comme l’ONU ou l’Otan – peut être qualifiée de « diplomatie militaire ». Le terme est employé par Raymond Aron à propos des relations qu’entretiennent les États à travers l’Otan, comme il utilise l’expression de « diplomatie économique » pour décrire la collaboration entre États au sein de l’ancêtre de l’Organisation mondiale du commerce, le GATT (4). La diplomatie aérienne pourrait se définir comme une forme de diplomatie militaire. Cependant, dans le soutien apporté à la politique étrangère des États, il faut inclure outre l’aviation militaire, l’aviation civile, l’industrie aéronautique, les bases aériennes et ne pas oublier les aviateurs eux-mêmes. Comment, en effet, ne pas inclure l’exportation des avions Dassault Rafale dans le champ de la diplomatie aérienne française, au même titre que les ventes à l’étranger du Lockheed Martin F-35 Lightning II participent à la diplomatie aérienne américaine ? Nous retrouvons dans ces cinq objets les éléments constitutifs de la puissance aérienne définis par analogie avec ceux de la puissance maritime telle qu’elle avait été établie par l’amiral américain Alfred Mahan au XIXe siècle. La formule la plus juste pour parler de la contribution de l’arme aérienne à la politique étrangère de l’État serait alors « Diplomatie de la puissance aérienne ». Le présent article propose tout d’abord une définition de la diplomatie de la puissance aérienne et une classification de ses différents modes d’action avant de revenir sur ses déclinaisons les plus récentes.
Le concept de « diplomatie de la puissance aérienne »
Que faut-il entendre exactement par diplomatie de la puissance aérienne ? Celle-ci peut prendre une forme coopérative – comme la diplomatie en général – ou une forme coercitive. Ces deux aspects ont été, par exemple, mentionnés en 2014, lors d’un colloque sur la diplomatie militaire, par Philippe Errera, qui était à l’époque Directeur des affaires stratégiques (DAS) du ministère de la Défense, et qui avait affirmé : « Pour ce qui concerne l’arme aérienne, son emploi à l’extérieur du territoire national revêt de facto une dimension politique. L’avènement de cette “diplomatie de la puissance aérienne” s’articule à la fois dans une forme de diplomatie coercitive mais également de diplomatie d’influence ». Dans le spectre des relations internationales qui s’étire de la paix à la guerre, la diplomatie de la puissance aérienne est donc capable de participer à l’émission de tous les signaux du temps de paix et à ceux de la zone grise qui se situe entre la paix et la guerre.
La principale difficulté méthodologique réside dans la distinction entre ce qui relève de la diplomatie de la puissance aérienne coercitive et ce qui regarde la guerre. Dans toute une partie du spectre, diplomatie et guerre apparaissent en effet étroitement mêlées, soit que l’outil militaire est utilisé au cours d’un processus essentiellement diplomatique, soit que la diplomatie intervient dans une logique principalement militaire. Comment distinguer l’un de l’autre compte tenu du fait que les États ne déclarent plus juridiquement la guerre ? La force militaire n’est pas employée de la même manière selon que l’on se situe dans une logique diplomatique ou dans une logique de guerre. Il suffit de penser, par exemple, aux restrictions que la France a apportées en 1999 au choix des objectifs de la campagne aérienne Allied Force de l’Otan en refusant que les ponts sur le Danube à Belgrade soient détruits.
Cette distinction entre guerre et diplomatie coercitive peut être faite grâce au général Beaufre qui unit la diplomatie et la guerre dans ce qu’il nomme « la stratégie indirecte » par opposition au mode « direct » de la stratégie. Dans l’Introduction à la stratégie, il définit, en effet, la stratégie indirecte comme inspirant « toutes les formes de conflit qui ne cherchent pas directement la décision par l’affrontement des forces militaires, mais par les procédés les moins directs, soit dans l’ordre politique ou économique, soit même dans l’ordre militaire (guerre révolutionnaire) en procédant par actions successives coupées de négociations (stratégie hitlérienne de 1936 à 1939) » (5). En s’inspirant de la définition de la stratégie indirecte de Beaufre, nous pourrions soutenir que la diplomatie de la puissance aérienne rassemble à la fois l’emploi coopératif des moyens aériens dans les relations interétatiques et l’emploi coercitif des moyens aériens à chaque fois que la décision n’est pas recherchée dans l’affrontement des forces militaires, mais dans la négociation d’une issue diplomatique.
Taxinomie de la diplomatie de la puissance aérienne
Le champ de la diplomatie de la puissance aérienne ainsi borné apparaît formidable. Une première méthode pour l’analyser serait de s’inspirer de l’étude du théoricien américain des relations internationales Arnold Wolfers sur les buts de la politique étrangère où il classifie les différentes politiques étrangères en fonction des objectifs que se fixent les États (6). Raymond Aron, dans Guerre et paix entre les Nations, reprend également une taxinomie fondée sur la nature des objets concrets ou abstraits que les États cherchent à obtenir. Plusieurs autres études élaborent des classifications différentes : celle de James Cable sur la diplomatie navale avec plus de 200 opérations navales répertoriées de 1919 à 1979 ou celle de Barry M. Blechman et Stephen S. Kaplan, avec 215 opérations américaines de 1946 à 1975 ou encore celle d’Hervé Coutau-Bégarie avec environ 170 opérations navales de 1969 à 2009 (7). En s’inspirant de ces travaux et en particulier de ceux d’Hervé Coutau- Bégarie sur la puissance navale, nous pouvons distinguer sept catégories de diplomatie de la puissance aérienne réparties en deux grandes familles que sont l’influence et la coercition :
• Symbolique avec par exemple les déplacements des équipes de démonstration comme la Patrouille de France (ex. le survol de la muraille de Chine par la PAF en octobre 2004 lors de l’année de la France en Chine).
• Humanitaire qui a pour objet de venir en aide aux populations victimes de catastrophes naturelles ou de conflits armés (ex. intervention de 4 C-160 au Pérou en juin 1970 après un violent tremblement de terre).
• Coopérative qui a pour objet de promouvoir les relations bilatérales ou multilatérales entre États en encourageant la coopération dans le domaine aérien ou en promouvant les ventes de matériels aériens civils et militaires (ex. la participation française depuis 1981 à l’exercice aérien américain Red Flag sur la base aérienne de Nellis, Nevada).
• Préventive qui a pour objet de prévenir l’apparition d’un conflit ou son extension (ex. les effets stabilisateurs des forces aériennes prépositionnées).
• Protectrice qui a pour objet d’évacuer des ressortissants nationaux menacés par un conflit (ex. l’opération Requin au Gabon en mai 1990 avec 2 DC-8, 1 Falcon 900, 2 C-130 et 11 C-160 qui permet l’évacuation de plus de 2 000 ressortissants français et étrangers).
• Dissuasive qui a pour objet de faire une démonstration de ses capacités aériennes pour éviter qu’un conflit n’éclate ou ne s’étende (ex. l’opération Chevesne en janvier 1984 qui organise le raid de 4 Jaguar au-dessus de Beyrouth depuis la France).
• Coercitive qui a pour objet de faire un usage limité de la puissance aérienne pour amener un autre État à changer d’attitude (ex. l’opération Hamilton contre la Syrie en avril 2018 après l’utilisation par le régime de Bachar el-Assad d’armes chimiques à Douma).
La diplomatie aérienne – tout comme la diplomatie spatiale dans un milieu différent – valorise la troisième dimension comme champ de manœuvre diplomatique tout en conservant à l’Armée de l’Air et de l’Espace son essence en tant qu’outil politique et stratégique par la projection de force et de puissance.
L’Armée de l’Air et de l’Espace dans le champ des relations internationales
Les objectifs politiques et stratégiques de la diplomatie aérienne sont d’une part, de souligner la place essentielle du milieu aérien en tant que porteur d’enjeux de souveraineté et de puissance, et d’autre part, d’y garantir le respect du droit international, de la liberté de navigation et d’accès.
Reliée aux intentions politiques et stratégiques de la France, la diplomatie aérienne couvre toujours des objectifs opérationnels et militaires. Ainsi, les exercices de l’AAE visent d’abord à développer et entretenir des savoir-faire dans le cadre d’opérations nationales ou en coalition (interopérabilité, formation, soutiens, points d’appui, etc.). Dans ce sens, la diplomatie aérienne et spatiale est pleinement liée à l’action portée par les relations extérieures de l’AAE dont la finalité est opérationnelle tout en s’appuyant sur des partenariats stratégiques. Elle s’inscrit pleinement dans le champ défini par la Revue nationale stratégique 2022, produisant des effets au profit des six fonctions stratégiques (8). Cette diplomatie vise notamment à mener des actions utilisant les atouts de la puissance aérienne par le signalement stratégique pour décourager nos compétiteurs dans la contestation et par la préparation aux affrontements potentiels. Enfin, cette diplomatie aérienne et spatiale porte aussi des objectifs économiques liés à la politique industrielle française, dans le cadre du soutien des exportations et du rayonnement valorisant les savoir-faire et l’excellence industrielle française.
Airways of Power et signalement stratégique
Au-delà de sa capacité à opérer et à rayonner à partir de la métropole, la diplomatie aérienne et spatiale s’appuie sur de nombreux « hubs » aériens (bases outre-mer et à l’étranger, points d’appui ou de rupture de charge, plateforme mettant en œuvre des A330 Multi Role Tanker Transport [MRTT], Rafale ou A400M) qui prennent un sens stratégique et dessinent une cartographie mondiale des « Airways of Power » de l’AAE qui synthétise la cristallisation des enjeux sécuritaires, le potentiel de résonance porté par ces espaces et la construction d’un réseau d’armées de l’air alliées en appui de cette diplomatie.
La diplomatie aérienne ouvre une zone d’initiative au sein de ces « Airways of Power », allant de la coopération au signalement stratégique. Elle est celle de la mise en œuvre des exercices de l’AAE, bilatéraux ou multilatéraux, des symposiums et des congrès auxquels elle participe, de la préparation aux opérations ou encore du soutien aux opérations et de la gestion des escales en lien avec les ambassades. Partie intégrante du « Air Power Advocacy », la diplomatie aérienne en est la version Soft et intègre une forme de « projection de force et de puissance ».
Le maintien d’une capacité de projection aérienne avancée dans des régions clés du monde renforce nos liens interalliés et peut contribuer à dissuader les actes d’agression, tout en offrant la capacité de réagir aux crises par le signalement stratégique. Dans les régions où cette posture stratégique est adoptée, elle fournit à l’AAE un accès stratégique essentiel pour répondre à la défense des intérêts nationaux (9).
Un exemple de diplomatie aérienne au service de la stratégie française : Pégase 2022, projection en Indo-Pacifique
Étendu des côtes d’Afrique orientale, jusqu’aux côtes d’Amérique du Sud, l’espace indo-pacifique est un ensemble hétérogène vital pour l’économie mondiale (30 % du commerce mondial et 60 % de la population mondiale). Zone de tensions entre puissances (Inde, Chine, États-Unis), elle est également touchée tant par les sujets de piraterie ou de pêche illicite, que par la criminalité transnationale organisée, l’immigration illégale ou encore le terrorisme djihadiste et enfin, le dérèglement climatique. L’Indo-Pacifique est ainsi une région d’attention majeure ayant fait l’objet d’une stratégie spécifique (10) présentée par le président de la République qui repose sur 4 piliers (sécuritaire, économique, multilatéralisme et diplomatie environnementale). La France comme « puissance d’équilibre » (cf. RNS 2022) est pleinement engagée dans la région par les intérêts qu’elle y concentre (partenariats commerciaux, 2 millions de ressortissants, 3/4 de la Zone économique exclusive [ZEE] française). La France y assure et défend l’intégrité de sa souveraineté, la protection de ses ressortissants, de ses territoires et de sa ZEE. De plus, elle contribue à la sécurité des espaces régionaux par la promotion de coopérations militaires et de sécurité, tout en préservant, avec les partenaires, l’accès aux espaces communs dans un contexte de compétition stratégique et de durcissement des environnements militaires.
L’AAE participe pleinement aux orientations nationales par une vision singulière qui s’appuie sur la diplomatie de la force aérienne. Elle réalise donc en ce sens des opérations de projection de puissance de façon récurrente en zone indo-pacifique. En 2022, elle a conduit, au départ de la France, un déploiement de grande ampleur en zone indo-pacifique : la mission H. Brown-Pégase, dans la continuité des déploiements de 2021 (Heifara) et 2018 (Pegase). Elle est une illustration concrète de la stratégie militaire opérationnelle pour l’Asie-Pacifique et du volet indo-pacifique de la Boussole stratégique (11) de l’Union européenne diffusée pendant la Présidence française de l’UE (PFUE). Avec un déploiement en 3 phases à plus de 18 000 km de la métropole et 170 aviateurs, ce déploiement a permis de conforter nos points d’appui dans la région. La première phase, Henri Brown (12), prévoyait un déploiement en Nouvelle-Calédonie de 3 Rafale, 2 A330 et 2 A400M Atlas en moins de 72 heures. La deuxième phase, Pitch Black, consistait en un entraînement des équipages de l’AAE avec leurs partenaires, notamment l’Australie, dans un environnement complexe de haute intensité, avec plus de 100 aéronefs et 2 500 personnels de 17 Nations différentes. Enfin, la troisième phase, Pégase, avec 2 escales valorisées en Indonésie et à Singapour, et une ultime étape sur la base aérienne aux Émirats arabes unis (EAU). Ces exercices ont permis de mettre en avant les performances des avions utilisés. En effet, plusieurs pays de la région tels que l’Inde, l’Australie, l’Indonésie, Singapour et la Malaisie ont acquis certains de ces appareils. La diplomatie aérienne comprend donc une dimension économique. Sur le plan politique, ces opérations renforcent notre crédibilité dans la région, en particulier auprès des États du Pacifique Sud qui disposent de moyens limités et dont les relations avec la Chine peuvent être déséquilibrées.
La diplomatie aérienne coopérative et protectrice de l’AAE permet tout d’abord d’affirmer la souveraineté de la France y compris dans cette région, la plus éloignée de la métropole ; ensuite, de démontrer que la France est un allié fiable, crédible et réactif dans la sécurité régionale ; enfin, de manifester son attachement à la liberté de navigation (aérienne et maritime) et d’action dans le respect du droit et des conventions internationales, en assurant la protection des voies de navigation par le biais de la surveillance aérienne ou de missions de signalement stratégique à l’intention de compétiteurs ou d’organisations mafieuses.
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À ce titre, ces exercices, les rencontres organisées, les escales valorisées ou les phases d’entraînement sont des applications immédiates d’une diplomatie aérienne. En appliquant une même grille de lecture à Pégase 2022, ce type d’opération répond ainsi à une fonction symbolique, par un signalement stratégique fort auprès des États de l’Indo-Pacifique, par le déplacement de 170 aviateurs, de Rafale et de moyens logistiques importants. De même, elle revêt un volet humanitaire, préventif et protecteur, en démontrant la disponibilité des moyens de l’AAE et son savoir-faire mobilisable tant en cas de crise environnementale majeure, qu’en soutien aux forces de présence dans une logique de réassurance des territoires d’outre-mer. ♦
(1) Aron Raymond, Paix et guerre entre les nations [1962], Calmann-Lévy, 1984, p. 18.
(2) Ibid., p. 37.
(3) Doise Jean et Vaïsse Maurice, Diplomatie et outil militaire, Imprimerie nationale, 1987, p. 10.
(4) Aron Raymond, « De l’analyse des constellations diplomatiques », Revue française de science politique, vol. 4, n° 2, 1954, p. 239.
(5) Général Beaufre, Introduction à la stratégie (1963), Hachette, 1998, p. 63.
(6) Wolfers Arnold, Discord and Collaboration: Essays on International Politics, Baltimore, John Hopkins Press, 1962, p. 67-80.
(7) Cable James, Gunboat Diplomacy 1919-1979, Political Applications of Limited Naval Force, New York, Saint Martin’s Press, 1981 ; Blechman Barry M. et Kaplan Stephen S., Force without War: U.S. Armed Forces as a Political Instrument, Washington, Brookings Institution Press, 1978 ; Coutau-Bégarie Hervé, Le meilleur des ambassadeurs - Théorie et pratique de la diplomatie navale, Économica, 2010.
(8) Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN), Revue nationale stratégique, 2022, p. 21 (https://www.sgdsn.gouv.fr/publications/revue-nationale-strategique-2022).
(9) Cf. Sand Ivan, Géopolitique de la projection aérienne, La Documentation française, 2022.
(10) Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE), La Stratégie de la France dans l’Indopacifique, février 2022, 77 pages (https://www.diplomatie.gouv.fr/IMG/pdf/fr_a4_indopacifique_022022_dcp_v1-10-web_cle017d22.pdf).
(11) Conseil de l’Union européenne, Une boussole stratégique en matière de sécurité et de défense - Pour une Union européenne qui protège ses citoyens, ses valeurs et ses intérêts, et qui contribue à la paix et à la sécurité internationales, 21 mars 2022, 47 pages (https://www.consilium.europa.eu/).
(12) NDLR : Du nom d’un Kanak (1924-1989) engagé dans les Forces aériennes de la France libre et ayant servi au sein du 2e RCP-4e SAS pendant la Seconde Guerre mondiale.