À la fin de la Seconde Guerre mondiale, les tribunaux de Nuremberg et de Tokyo avaient été institués par les puissances alliées pour juger et condamner les criminels de guerre nazis et japonais. Avec les guerres en ex-Yougoslavie et le génocide au Rwanda, la question s’est posée pour poursuivre les responsables des exactions commises. Une réflexion s’est alors engagée pour développer une justice pénale internationale permanente et légitime.