L’heure H a-t-elle sonné pour le monde ? / La folie des hommes
Une grave inquiétude étreint actuellement les esprits les plus éclairés du monde entier. Elle a pour origine des renseignements d’ailleurs incomplets, – sur les effets des bombes dites à « Hydrogène ». À l’effarement qui naît à la pensée que ces engins pourraient être les armes nouvelles d’une prochaine guerre, s’ajoute la crainte bien actuelle des risques entraînés par la multiplication des essais d’explosion. La projection dans l’atmosphère de matières diverses risque de provoquer des bouleversements mortels dans la vie de notre Planète.
De grands savants comme Einstein et Oppenheimer ont, les premiers, jeté un cri d’alarme. D’autres font écho en apportant plus de précision. M. Charles-Noël Martin, en spécialiste de la physique nucléaire, dénombre les éléments de toutes sortes, lancés dans l’atmosphère par l’explosion d’une bombe H, définit leur caractère par rapport à la vie de la planète et détermine l’importance de leur action sur le sort de notre monde habité. M. Jules Moch fait le tour complet des problèmes de la guerre scientifique et, après avoir démontré que « la défense » est impossible à réaliser contre l’arme thermonucléaire, il cherche une parade dans l’établissement de Conventions internationales du désarmement.
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« Une lourde menace plane sur les enfants de nos enfants, l’avenir sera uniquement ce que nous ferons dès demain ».
Charles-Noël Martin
Deux groupes de faits primordiaux sont établis.
Tout d’abord : les explosions thermonucléaires, où qu’elles se produisent, intéressent la Terre entière. Les courants aériens de haute altitude transportent en effet des isotopes radioactifs ; la constatation de la radioactivité de l’eau de pluie ou de la neige à de très grandes distances des lieux des essais, est un fait actuellement courant ; au Japon, fonctionne une organisation complète de détection des explosions par enregistrement des changements brusques de la pression atmosphérique et des variations de la quantité d’électricité de cette atmosphère.
Second ordre de faits : les phénomènes transmis ainsi par l’atmosphère (de caractères chimique, climatique et radioactif) sont cumulatifs et irréversibles ; ils sont donc de nature à compromettre l’équilibre de certaines caractéristiques fondamentales de notre planète.
Dans le domaine de la chimie, le phénomène le plus inquiétant est la formation d’acide nitrique en très grande quantité. (C’est lui qui donne sa couleur rougeâtre au champignon de l’explosion.) Dispersé dans l’atmosphère et dissous dans les nuages, cet acide entraîne une diminution du pH de l’eau de pluie (1) jusqu’à atteindre le coefficient 5. Or, il est constant qu’à partir d’un certain taux de ce pH le métabolisme des plantes subit un dérèglement complet, entraînant d’imprévisibles incohérences de végétation.
Les effets sur le climat sont dus à la masse de matières considérable envoyée dans l’atmosphère. On estime à un milliard de tonnes la masse arrachée au sol par chaque explosion, et dont la plus grande partie s’établit dans l’air jusqu’à 30 et 40 km d’altitude, puis retombe très lentement après avoir fait plusieurs fois le tour de la terre. Il est évident que de telles masses de matière, plus ou moins dispersées dans l’air exercent une action sur les rayons solaires (interception partielle, décomposition de la lumière, phénomènes de réfraction, etc.) qui, si elle n’est pas actuellement sensible sur le climat, pourrait le devenir par la simple augmentation d’un certain nombre de dizaines d’explosion. Dès maintenant cependant, des constatations troublantes ont été faites au Japon : l’anneau de Bishop, cercle lumineux autour du soleil, montrant que l’atmosphère est dangereusement chargée de poussières, est réapparu. De plus, des chutes diluviennes de pluie localisées, au passage de fragments du champignon porteur de cendres de condensation, d’acide nitrique, d’ions radioactifs et de poussières ont été constatées en Europe. On peut penser enfin, que le régime des vents de la planète doit être influencé par l’effet des pluies anormales ainsi provoquées, créant un déséquilibre local du processus d’évaporation et de variation de température moyenne.
Les phénomènes radioactifs sont les plus importants (2), surtout en considération de leur action sur le corps humain : les rayons alpha et béta produisent des brûlures superficielles, les rayons gamma traversent le corps, ionisent les cellules rencontrées et provoquent des brûlures intenses, génératrices de cancer, et des actions sur les ensembles génétiques créatrices d’anomalies souvent monstrueuses. Encore ne faut-il retenir que les effets des isotopes à longue période (3) c’est-à-dire allant de quelques jours à plusieurs années. Respirés ou ingérés, ces isotopes vont se loger dans certains organes et leur rayonnement provoque de graves dégâts. Ainsi le radium, le calcium et le strontium vont se fixer dans le squelette et compromettent la formation sanguine par la moelle. Le césium va dans les muscles, l’iode dans la glande thyroïde.
L’action sur le cycle naturel du carbone est particulièrement grave. On sait que le corps humain contient naturellement des traces d’isotopes radioactifs qui émettent en permanence (4). Ils sont à longue période : Carbone 14 : 5 600 ans, – potassium 40 : dix milliards d’années. Cette émission est un phénomène normal, constituant un des éléments d’équilibre de l’organisme. Or, les explosions thermonucléaires sont l’origine de la création d’une grande quantité de carbone 14 qui, introduit dans le corps, renforce le rythme des émissions, détruit l’équilibre du cycle d’émission du carbone et provoque l’apparition de tumeurs et cancers.
Un autre phénomène est constaté. C’est la variation du rayonnement cosmique dû à l’augmentation de densité de matière de l’atmosphère entre 20 et 40 km. Ses conséquences n’ont pas encore été étudiées. Mais ce n’est certainement pas impunément que l’on peut troubler les rapports d’un tel phénomène avec la vie terrestre.
Dans le domaine de la génétique il semble que l’on puisse prévoir des effets bouleversants. On a constaté qu’en irradiant des plantes, des insectes ou des souris, on augmente le nombre des mutations, les acquisitions nouvelles étant transmises selon les lois de l’hérédité. L’étude des bébés japonais, nés de parents atteints par les radiations des explosions de Hiroshima et Nagasaki, est caractéristique à cet égard. Pour des couples dont un des conjoints était à 2 km du point zéro, on a constaté 2 % d’anomalies (5) et une diminution très nette du nombre des garçons.
Il ne faut pas oublier de plus que le règne vivant tout entier est atteint par le rayonnement. Les microbes et virus irradiés peuvent donner naissance à des variétés inconnues contre lesquelles l’homme n’aurait pas d’autoréaction de défense et serait en outre, désarmé. L’équilibre biologique du monde, risque d’être dangereusement détruit.
En somme, les explosifs thermonucléaires (6) constituent le plus dangereux outil dont les hommes aient jamais eu à se servir. Leur utilisation militaire entraînerait un cataclysme démesuré. Leur seule expérimentation, en temps de paix, permet d’atteindre facilement un seuil à partir duquel de grands risques menacent l’humanité. Y a-t-il possibilité d’adaptation des êtres à des conditions nouvelles. Personne ne le sait et c’est là qu’est le drame.
« Contre cette arme atroce, nulle parade. »
Jules Moch
Quatre questions principales fixent l’attention : quelle est l’efficacité réelle de la bombe thermonucléaire ? Comment peut-on la transporter et comment peut-on s’en protéger ou l’intercepter ? Quelles conséquences tirer des réponses ?
Une horrible comparaison permet de donner un ordre de grandeur à l’efficacité de la bombe thermonucléaire : imaginer les destructions qui pourraient être réalisées en France, par deux bombes de type différent, éclatant sur le Palais-Royal.
S’il s’agit d’une bombe du type Hiroshima (Bombe à fission à base d’uranium), les immeubles situés dans un rayon de deux kilomètres sont détruits, véritablement rasés. Dans un anneau concentrique, large d’un kilomètre, un grand nombre de bâtiments sont disloqués, de multiples incendies sont allumés. Un second espace annulaire de même largeur, voit des maisons soufflées, d’autres lézardées, toutes subissant des dommages sérieux aux toits, portes, fenêtres, plafonds. Enfin, dans un rayon supplémentaire d’un kilomètre, des dégâts secondaires divers sont constatés.
Tracés sur le plan de Paris, ces périmètres de destruction recouvrent presque complètement la ville.
Si la bombe est thermonucléaire, la première zone à quinze kilomètres de rayon. (Paris est donc rasé ainsi qu’Argenteuil et Villeneuve-Saint-Georges). L’anneau de destructions sérieuses s’étend à trente kilomètres (Pontoise et Corbeil en font partie). Il faut reporter à cinquante kilomètre la limite des destructions légères, subissant d’ailleurs, en outre, de graves brûlures dont la zone s’étend jusqu’à 60 km, c’est-à-dire jusqu’à Coulommiers, Fontainebleau, Rambouillet. Enfin, des brûlures moyennes et légères, et des radiations indirectes, agiront jusqu’à 120 kilomètres, où se situent Rouen, Amiens, Laon, Épernay, Orléans, Châteaudun, etc.
Plus sommairement, on peut exprimer la valeur relative des pouvoirs de destruction des bombes, en disant qu’il faut 20 000 bombes d’une tonne chacune, chargées de trinitrotoluène, pour dégager une énergie égale à celle d’une bombe A (ou bombe à fission) et qu’il faut 400 bombes A pour équivaloir une bombe H (bombe à hydrogène ou thermonucléaire). Noter en outre, que la température émise par la bombe A est de l’ordre de 20 à 50 millions de degrés, par la bombe H de 100 millions de degrés. Ajoutons qu’il faudrait 6 000 bombes A pour détruire la France alors que 15 bombes H ne laisseraient réellement aucune zone sans atteinte.
Quelle parade adopter contre de tels engins ?
Dans un premier réflexe on pense à utiliser des abris enterrés. Ce n’est pas un problème résoluble à l’échelle nationale. D’ailleurs la vie humaine ne peut s’établir dans des souterrains : il faut s’insoler, s’aérer. La contamination radioactive de l’atmosphère l’interdit.
La dispersion de la population et des centres vitaux n’est pas non plus réalisable. Elle entraînerait un changement complet de structure du pays. Ce n’est donc qu’une vue de l’esprit.
Puisque l’on ne peut donc se protéger contre la bombe, il faut tenter de l’intercepter.
La possibilité de transport clandestin d’une bombe, en pièces détachées, son montage et sa mise en œuvre par des agents, représente une forme d’agression à ne pas négliger. Ce ne serait qu’une orientation particulière d’utilisation des agents secrets. Elle permettrait de craindre un véritable Pearl Harbour thermonucléaire. Pour mesurer nos faibles possibilités de lutte contre une telle forme d’agression, il n’est que d’évoquer l’impuissance relative, mais certaine, de l’occupant, résolu à user de la dernière violence pour empêcher l’action de nos résistants, et voyant cependant la destruction s’effectuer sous ses yeux.
L’attaque par sous-marins porteurs de fusées atomiques de puissance moyenne, doit être envisagée. Elle aurait pour caractéristique d’être limitée en profondeur, à une bande côtière correspondant à l’extrême portée de ces fusées. Mais elle serait quasi invulnérable. On sait, en effet, que la détection des sous-marins en plongée se fait au moyen d’« asdics », appareils utilisant les ultrasons, et dont la portée est, au maximum, de trois kilomètres. Comment, dans ces conditions, assurer la surveillance des côtes s’étendant sur des milliers de kilomètres ? Que peut même l’avion contre le sous-marin en plongée ? Il ne le voit que s’il est émergé ou peu immergé, et il ne le détecte (jusqu’à 15 km) que s’il fait surface ou si son « schnorkel » est sorti. Or, actuellement, les sous-marins peuvent rester des journées entières en plongée profonde.
La solution reste dans l’utilisation classique de l’avion. D’autant qu’à la forme ancienne des immenses escadres de bombardiers, les armes atomiques permettent de substituer l’emploi d’un petit nombre d’appareils, voire d’un avion isolé. Mais il faut noter une évolution parallèle foudroyante du progrès, dans les engins d’attaque et dans ceux de défense. L’avion est passé du moteur au turboréacteur ; l’emploi du statoréacteur et celui de la fusée propulsive, non encore d’usage normal, n’exige plus que des mises au point relativement faciles. En parallèle on a vu se substituer à l’obus le projectile-fusée (sol-air) de DCA. Déjà téléguidé du sol, cet engin d’une vitesse beaucoup plus grande que l’avion, s’est vu doter de dispositifs de « homing », ou, si l’on veut, de « guidage à domicile » (7) et aussi de fusées dites « de proximité » parce qu’elles font éclater le projectile près de l’objectif. Ainsi, les moyens de la défense dépassent ceux de l’attaque, et en compromettent le succès. C’est alors qu’est apparue la conception du projectile-fusée (sol-sol), thermonucléaire, dirigé, et à grande portée. D’une vitesse supérieure ou égale au projectile-fusée de DCA cet engin est pratiquement invulnérable. Sans doute n’est-on pas actuellement assuré que de telles fusées-projectiles sont stockées et prêtes à être utilisées. Certains secrets sont bien gardés. Mais on est assez exactement informé des études, des expériences et de certains essais, pour avoir la conviction que leur production est, pour le moins, imminente.
À l’heure présente, il est donc certain qu’en matière thermonucléaire, la loi générale des progrès parallèles de l’attaque et de la défense est en défaut. Aucune solution de défense passive n’est réalisable. La seule parade efficace, l’interception aérienne de l’engin porteur, n’est applicable ni dans le transport clandestin de la bombe en pièces détachées, ni dans l’utilisation de fusées-projectiles moyennes, lancées par sous-marins, ni dans le cas d’envoi d’une fusée-projectile à grande portée. Seuls, les avions-porteurs restent justiciables des fusées-projectiles de DCA. Or, l’expérience prouve que l’agresseur malgré ses pertes, parvient toujours à faire passer un certain nombre d’avions, et, les destructions effectuées par ceux-ci sont telles qu’un pays qui les subirait risquerait d’être acculé à la capitulation…
Devant l’impossible parade et la menace d’anéantissement réciproque des belligérants, faut-il penser que l’on renoncera aux armes nucléaires et que l’on se limitera, dans les éventuels conflits à venir, à l’usage des armes dites classiques ? Il est difficile de l’assurer. Quiconque peut être tenté de prévenir l’attentat par l’attentat, – dans tous les cas de riposter à toute attaque, – enfin, de jouer son va-tout dans une situation désespérer. Le premier projectile thermonucléaire lancé, la catastrophe s’abattra sur le monde.
Il n’est donc de solution que dans le désarmement.
Et cependant, il semble, à étudier l’histoire, que toutes les tentatives faites jusqu’à ce jour n’aient été que de beaux rêves ! La Fédération Européenne de Sully, la Confédération des puissances de l’Abbé de Saint-Pierre, le Discours du Trône de Napoléon III, furent sans lendemain.
Dans des temps plus proches, les Conférences de La Haye et la Société des Nations, si elles n’ont pu régler aucun problème essentiel, ont tout de même, d’une certaine manière et en partie, codifié la guerre, arbitré quelques conflits mineurs, confronté et rapproché les points de vue, apporté des lumières sur les conditions dans lesquelles il conviendrait d’aborder et de traiter les conflits internationaux.
Plus près de nous encore, l’Organisation des Nations unies (ONU) s’est efforcée, avec des fortunes diverses, à poursuivre l’œuvre de la SDN. Les thèses en opposition entre l’Est et l’Ouest, ne se sont pas tout de suite sensiblement rapprochées. Cependant – et ceci a son importance, – les débats de 1952 ont permis de déterminer les divergences principales. C’est alors que la Délégation française a exposé un plan de compromis de grand intérêt, et c’est sur la base de ce plan que fut établie la proposition franco-anglaise de 1954 qui fait l’objet des discussions en cours.
Les positions initiales, en matière « d’armes de destruction en masse » étaient fort éloignées les unes des autres. L’URSS exigeait une interdiction immédiate, totale et inconditionnelle. Les Occidentaux ne voulaient admettre cette interdiction qu’après un certain nombre de divulgations, de vérifications internationales et surtout, après des mesures de réduction des effectifs et des armes classiques. On saisit tout de suite la cause de la divergence : les Occidentaux tablent sur une supériorité de leur part en armes atomiques et sur la prédominance des Soviets en effectifs sous les drapeaux et en armes classiques.
La proposition franco-britannique s’efforce de rapprocher les points de vue. Elle fractionne l’interdiction des armes atomiques en ses trois éléments et les imbrique dans trois séries d’autres mesures. L’interdiction d’usage entre immédiatement en vigueur, mais sous forme conditionnelle, c’est-à-dire sauf défense contre un agresseur. Les deux autres interdictions (de fabrication et de détention) entrent en vigueur quand les réductions d’effectifs et d’armements classiques sont, d’abord à moitié, puis totalement réalisées. Or, Moscou estime que durant la période des négociations et d’installation de l’organe de contrôle des effectifs et des armements classiques, l’interdiction d’emploi doit être totale ; il considère aussi que la fabrication et la détention des bombes cessent dès la signature de l’accord sur le contrôle, avant toute procédure d’exécution.
Il est apparent qu’aucune question de principe n’est contestée. Ce qui oppose, ce sont des chronologies d’opérations et des formes de procédure. L’avenir reste donc ouvert à de nouvelles tractations. L’Espoir est toujours vivant.
« Nous avons montré qu’au regard des horreurs sans précédent d’une guerre totale, les divergences sur le désarmement apparaissent minimes. Les hommes seraient fous de ne pas le comprendre et, le comprenant, de ne pas se mettre d’accord par des concessions mutuelles, dont chacune entraînera un commencement de renaissance de confiance. Il faut, toujours, partout et sans découragement, avoir Foi dans la Raison humaine. Elle l’emportera car l’Humanité se refuse au suicide collectif. »
Deux hommes de science et de bonne volonté, se sont efforcés d’analyser les raisons qui font que la peur et la méfiance règnent sur le monde. L’un craint que les effets des expériences de mise au point des bombes thermonucléaires ne constituent une menace pour l’humanité. Il jette un solennel cri d’alarme et alerte l’élite scientifique de notre pays. L’autre tend à démontrer que toute guerre, qui serait fatalement nucléaire, entraînerait la destruction des pays belligérants. Il ne voit de sauvegarde que dans des accords internationaux de désarmement.
Il y a là, matière à de hautes méditations en vue de décisions capitales. Sans doute Einstein eut-il raison lorsque dans sa lettre aux savants italiens il écrivait : « Détourner cette menace est devenu le problème le plus urgent de notre temps. » ♦
(1) Pour mémoire : pH = potentiel d’hydrogène ; l’eau pure a un pH = 7. Un acide diminue le pH, une base l’augmente.
(2) Pour mémoire : la radioactivité comporte trois formes d’émission : émissions alpha (noyau d’hélium), émissions bêta (électron) et émissions gamma (photon énergique).
(3) Pour mémoire : La « période » d’un corps radioactif est le temps qui lui est nécessaire pour diminuer de moitié.
(4) Quinze désintégrations par minute et par gramme de carbone « vivant ».
(5) La moyenne des mutations est, normalement chez l’homme, de 1 million.
(6) Nous n’avons considéré que les types de bombes thermonucléaires expérimentées jusqu’ici. Il ne faut pas oublier la récente déclaration du professeur Otto Hahn, prix Nobel, selon laquelle cinquante bombes à hydrogène-cobalt subiraient à stériliser tout le globe.
(7) La fusée est comme attirée par certaines émissions faites par l’avion : radiations calorifiques et infrarouges, – ou guidée par l’écho d’émissions radar qu’elle émet elle-même.