L'Armée française devant la guerre révolutionnaire
Après s’être efforcée de donner tout son sens à l’expression « Guerre révolutionnaire », une précédente étude (1) concluait à la nécessité vitale de transformer notre mentalité et notre appareil politico-militaire.
Devant l’unité et l’ampleur de l’agression dont l’Union Française est l’objet, le soldat, à qui la France, depuis plus de dix ans, confie presque exclusivement le soin de la défendre contre l’ennemi révolutionnaire, se sent aujourd’hui le devoir d’alerter la Nation, et de l’avertir qu’il ne peut plus vaincre seul comme autrefois.
Parce qu’elle a compris l’étendue et la gravité du péril mais qu’elle doute que la Nation et ses chefs politiques en aient conscience, et surtout parce qu’elle constate que la compréhension et l’appui dont elle a besoin lui sont marchandés, l’Armée française connaît aujourd’hui une crise morale grave. Elle ne regrette pas ses sacrifices d’Indochine et d’Afrique du Nord, mais elle craint que le pays ne consente pas l’effort nécessaire pour qu’ils soient féconds !
Il reste 96 % de l'article à lire