L’Algérie après les élections
DES élections législatives viennent d’avoir lieu en Algérie les 28, 29 et 30 novembre. L’opportunité en a été controversée avant, la valeur des résultats contestés après. Quelque opinion qu’on puisse d’ailleurs avoir il demeure que ces élections ont constitué un précieux banc d’essai, riche d’enseignements, spécialement dans le domaine politique.
L’analyse des conditions dans lesquelles elles se sont déroulées, depuis l’élaboration des listes jusqu’au vote final, fournit en effet des indications concrètes permettant de compléter et de préciser les données du problème algérien. La connaissance plus précise de ces données doit alors permettre l’approche des solutions, l’approche de ce « reste » si difficile à fixer…
Nous entendons bien que, plus on s’éloignera des constatations de base pour entrer dans le domaine des interprétations, puis dans celui des solutions, plus l’éventail des divergences s’ouvrira. Mais la confrontation de celles-ci restera à l’actif des élections législatives, dont ce ne sera pas le moindre mérite que d’avoir, de cette façon indirecte, contribué à l’approche de la solution, même si elles n’ont pas apporté tout ce qui leur était demandé et qu’elles ne pouvaient donner.
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