Sens et avenir d’Israël
Jérusalem : le Mont des Oliviers
Au retour de ce monde en gestation qu’est Israël, où la douceur des bords du lac de Tibériade voisine avec l’âpreté des collines de Judée ; où, dans un raccourci qui contracte notre être, les siècles vivent devant vous et se projettent dans le futur, on se demande s’il est bien utile de parler du présent et si l’essentiel n’est pas le passé et l’avenir.
Le passé dont le souffle, depuis Abraham, anime toujours la foi de chaque enfant d’Israël, qu’il vienne des déserts du Yemen, des steppes de Russie ou des buildings d’Amérique, a été à la base des premières réalisations, au début du XXe siècle, avec l’installation, grâce au mouvement sioniste mondial et au fonds national juif, de communautés d’immigrants sur des terres achetées. Il a été à la base de la déclaration Balfour en 1917, de la création d’un foyer national juif après la guerre de 1914, de la proclamation d’un État juif par les Nations Unies, le 29 novembre 1947.
Le présent, c’est d’abord cet État juif et cette nation juive, tendue, frémissante, en pleine organisation, en pleine croissance, défendant son existence au milieu d’un monde arabe hostile ; s’efforçant de conquérir sa place dans la vie internationale.
Il reste 96 % de l'article à lire