Les Universités françaises en transes
La crise de croissance des Universités françaises, et la vague crise de conscience qui l’accompagnait, ont explosé, en mai dernier, en crise de violence.
S’est-il agi d’un grave mais simple accès, accidentel, de la fièvre révolutionnaire qui agite, sporadiquement, ces temps derniers, les étudiants du monde entier ? ou s’agit-il, dans notre pays, des débuts d’une maladie qui, prenant ses racines dans des vices particuliers, congénitaux ou physiologiques, des Universités françaises, risque de devenir, en leur sein, aussi chronique que violente, si les antidotes appropriés ne sont pas administrés en temps utile ?
Certains se récrieront, et contesteront qu’il s’agisse d’une manière ou d’une autre, de maladie ; pour eux, les derniers événements n’ont aucun caractère morbide ; ils sont, au contraire, le signe d’une véritable santé, d’une lucidité enfin acquise, après une trop longue période d’immaturité.
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