Outre-mer - En Ouganda : l'attentat contre le président Obote pourrait entraîner une évolution plus rapide des formules autoritaires - Au Dahomey : nouvelle intervention de l'armée dans les affaires de l'État
En Ouganda, l’attentat contre le président Obote pourrait entraîner une évolution plus rapide vers des formules autoritaires
Le 19 décembre 1969, M. Milton Obote, président de la République ougandaise a été blessé d’un coup de feu qui l’a atteint au visage, au moment où il sortait du stade de Kampala où venait de se terminer le Congrès du United People’s Congress, le parti gouvernemental majoritaire qu’il préside. Son état n’était cependant pas très grave puisqu’après quelques jours d’hôpital, le Chef de l’État a pu reprendre ses occupations. Toutefois, cet incident a appelé à nouveau l’attention sur ce pays, qui a eu l’honneur l’an dernier d’accueillir sur son sol le Souverain Pontife [Paul VI], mais qui se heurte, comme beaucoup d’autres États africains, aux délicats problèmes de sa construction nationale.
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