Armée de terre - Recherches en vue d'un allégement des tâches administratives - Les nouveaux matériels adoptés par l'Armée de terre - Remaniements dans le dispositif outre-mer - Réforme du système de formation des personnels militaires féminins - Résultats obtenus par les Écoles d'enseignement général et technique de l'Armée de terre
Pour des causes diverses – accroissement du nombre des activités, complexité plus grande des matériels et des techniques, accélération des procédures en raison même de l’introduction de l’automatisation dans de nombreux domaines, inadaptation de certaines structures aux nouvelles missions –, les charges administratives des corps de troupe et unités connaissent depuis plusieurs années une inflation importante.
Ce phénomène, qui n’est certainement pas propre à l’Armée de terre, a été récemment rendu plus sensible par la déflation des effectifs en officiers et sous-officiers. Décidé à y mettre un frein, le général de Boissieu, Chef d’état-major de l’Armée de terre, faisant appel à l’imagination et à la réflexion de tous pour accentuer les efforts entrepris aux différents niveaux de la hiérarchie, a invité, à la fin de l’année dernière, les états-majors, inspections et directions à lui faire part de leurs suggestions.
Celles-ci sont parvenues à l’État-major de l’Armée de terre (EMAT) au cours du premier trimestre 1974, accompagnées le plus souvent de l’indication des mesures de simplification déjà prises, à leur niveau, par les autorités destinataires. Plus de 1 000 propositions, nettes et formulées, intéressant l’administration centrale ont été dénombrées. Elles ont été regroupées en plus de 500 fiches, après un dépouillement et un tri qui ont duré deux mois.
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