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Alors qu’à Bruxelles les ministres de la CEE se sont une fois de plus heurtés aux problèmes budgétaires, ne pouvant éviter un nouvel affrontement avec la Grande-Bretagne, à Strasbourg la nouvelle Assemblée européenne, élue en juin, choisissait M. Pierre Pfimlin comme président, par 221 voix contre 133 au candidat socialiste néerlandais, M. Pieté Dankert qui n’a pu réunir sur son nom l’ensemble des voix de gauche.
L’ancien maire de Strasbourg s’est aussitôt prononcé, dans son discours inaugural, pour un retour à la règle de la majorité au sein des « Dix », déplorant ensuite l’absence de pouvoirs législatifs réels de l’Assemblée, un regret que le nouveau président n’est pas seul à avoir exprimé mais qui trouve depuis quelque temps une assise dans le fameux rapport Spinelli exigeant une influence accrue de l’Assemblée. L’objectif est de faire de cette institution l’outil privilégié d’une Union européenne renforcée. Mais l’Assemblée de Strasbourg aurait-elle plus de succès que le Parlement de Francfort lorsqu’il tenta, en 1848, de fédérer les États allemands sur un pied d’égalité ? La question est loin d’être tranchée.
Mais le centre d’intérêt, cet été, a quitté les nations industrielles pour se porter sur la démographie du Tiers-Monde et les problèmes qui en découlent : sous-alimentation et développement économique.
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